Abidjan, 18 avr 2025 (AIP) – La présidente du Sénat ivoirien et de l’Association des Sénats d’Afrique, Kandia Camara, a présidé, jeudi 17 avril 2025 à Brazzaville, au Congo, une réunion stratégique de haut niveau axée sur le bilan et les perspectives de cette jeune organisation parlementaire continentale.
Organisée en marge de la 16e Conférence des présidents d’assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), cette réunion s’est articulée autour de quatre axes majeurs, à savoir le bilan à mi-parcours de l’Association, la planification de la prochaine conférence, le choix de son thème et le lancement d’un concours inter-Sénats pour la création du logo officiel.
Mme Kandia Camara a dressé un bilan positif, mettant en exergue les avancées significatives réalisées depuis la création de l’Association en octobre 2024. Elle a notamment cité l’élargissement du nombre de membres, l’attribution d’un siège permanent à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), l’adoption des statuts et du règlement intérieur, la nomination d’un secrétaire général et la mise en œuvre des recommandations issues de la réunion fondatrice de Yamoussoukro.

Se félicitant de la qualité des échanges et de l’engagement unanime des membres, la présidente du Sénat ivoirien a tenu à exprimer sa gratitude à son homologue congolais, Pierre N’Golo, pour avoir accueilli cette session préparatoire à Brazzaville.
En lien avec le thème de la prochaine conférence, prévue au Maroc, à savoir « La contribution des Chambres hautes à la consolidation de la paix et à la préservation de la démocratie », Mme Kandia Camara a souligné la responsabilité cruciale des Sénats africains dans le renforcement des institutions démocratiques et la stabilité politique sur le continent.
« Nous avons de nombreux défis à relever. Ces défis, nous les connaissons parfaitement, car nous les vivons au quotidien : l’insécurité généralisée, le déficit démocratique, la pauvreté, les bouleversements géopolitiques et les effets dévastateurs du changement climatique », a-t-elle déclaré.
À l’issue des travaux, elle a réaffirmé sa satisfaction quant à la richesse des échanges et son engagement à faire de l’Association un levier incontournable pour la gouvernance démocratique en Afrique.
(AIP)
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