Abidjan, 18 avr 2025 (AIP) – Une cinquantaine de journalistes et professionnels des médias ont pris part, du mardi 15 au jeudi 17 avril 2025 à Abidjan Plateau, à un atelier de renforcement des capacités sur les changements climatiques.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet “Transition bas carbone”, mis en œuvre par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, avec l’appui d’Expertise France et le soutien financier de l’Union européenne. Elle vise à doter les journalistes des outils nécessaires pour mieux comprendre les enjeux climatiques et contribuer, à travers une communication pertinente et responsable, à la sensibilisation des populations et à la vulgarisation des politiques publiques en la matière.
Les participants ont été formés sur plusieurs thématiques clés, notamment la compréhension du phénomène des changements climatiques, les causes et conséquences des gaz à effet de serre, les négociations internationales, y compris la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris.
Les engagements de la Côte d’Ivoire à travers ses Contributions déterminées au niveau national (CDN), les enjeux liés à la finance climatique et au marché carbone, et les dispositions du nouveau Code de l’Environnement ivoirien, ont également été au menu de cette formation.
« Les journalistes sont en première ligne pour porter le message climatique au grand public. Sans une communication claire, engagée et accessible, il sera difficile de mobiliser les citoyens autour des enjeux climatiques », a souligné le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly.
Le chef du projet Transition Bas Carbone, Guillaume Vermeulen, a insisté sur l’importance de former les professionnels de l’information. « Une presse bien informée est une presse plus efficace pour faire avancer l’action climatique. Les médias sont des relais indispensables pour vulgariser les politiques publiques. »
Représentant le ministère de l’Environnement, Dr Mayeul Lagaud a rappelé l’importance d’une communication adaptée. « Aucun changement durable ne peut s’opérer sans une bonne information. C’est pourquoi les médias jouent un rôle pivot dans la réussite de la transition écologique. »
Selon le Rapport national sur le climat et le développement de la Banque mondiale (2023), la Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les impacts pourraient entraîner des pertes économiques majeures, en particulier dans les secteurs agricoles, des infrastructures et du capital humain. Le même rapport estime que le changement climatique pourrait faire basculer entre 2 et 3,5 millions de personnes dans la pauvreté d’ici 2050.
(AIP)
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