Daloa, 19 avr 2025 (AIP) – La lutte contre l’incivisme routier est une responsabilité collective parce que nous en sommes « tous coupables », ont conclu vendredi 18 avril 2025, des panelistes, à l’issue de discussions « scientifiques » tenues sur le thème, à l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa.
Un médecin, un enseignant-chercheur, un préfet de police adjoint et un responsable de prévention sécuritaire sont intervenus tour à tour dans ce panel qui a été organisé à l’occasion de la 17è édition du Festival de la musique urbaine d’Anoumabo (FEMUA 17) pour sensibiliser au civisme routier.
Le préfet de police adjoint, colonel Adou Olivier, justifiant la culpabilité collective, a expliqué que les conducteurs d’engin en ne respectant pas les règles de la circulation, les piétons en ignorant les règles de traversée de la route et les occupants des trottoirs en encombrant les abords des routes avec marchandises et clients, étaient tous à l’origine de la situation de désordre généralisée, caractéristique de l’incivisme routier.
« L’incivisme routier a atteint une grande ampleur en Côte d’Ivoire », a-t-il déploré, révélant que plus de 1 500 personnes mouraient chaque année dans des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire, sans compter les handicapés à vie et les conséquences économiques.
Auparavant, l’enseignant-chercheur Coulibaly Kounvolo avait estimé que les efforts du gouvernement pour sensibiliser les usagers de la route et pour améliorer l’état des routes avait peu d’impact.
Comme solution, il a préconisé une application plus stricte des sanctions prévues en cas de violation du code routier pour dissuader les contrevenants.
(AIP)
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