Abidjan, 22 avr 2025 (AIP) – L’ex-international ivoirien, Max Alain Gradel, a été officiellement désigné champion de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le but de promouvoir l’agriculture, en particulier la pisciculture et l’économie bleue en Côte d’Ivoire.
Ce partenariat, formalisé le mardi 22 avril 2025 entre le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Joseph Nyemah et Max Alain Gradel, s’inscrit dans une dynamique nationale portée par les autorités ivoiriennes pour atteindre la sécurité alimentaire d’ici 2030.
« En acceptant cette mission de champion de la FAO, je m’engage pleinement à mettre mon image, ma voix et mon influence au service de cette noble cause. Je souhaite sensibiliser, mobiliser et inspirer, en particulier les jeunes et les femmes, à s’intéresser aux nombreuses opportunités qu’offre l’agriculture moderne », a déclaré le sportif ivoirien.
Il a rappelé à la population ainsi qu’à ses fans que la pisciculture constitue un secteur prometteur, encore largement sous-exploité, bien qu’il puisse générer des emplois, créer de la richesse et contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire de la Côte d’Ivoire et du continent africain.
« Jeunes et femmes de Côte d’Ivoire, intéressez-vous à l’agriculture, explorez les opportunités offertes par la pisciculture. C’est un secteur d’avenir. Et vous, partenaires financiers, investissez dans l’économie bleue. Elle représente un puissant levier de croissance et de création de richesse », a-t-il exhorté.
Se réjouissant de cet engagement, le représentant de la FAO a félicité Max Gradel pour cette décision à la fois courageuse et inspirante, au service de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.

« L’agriculture regorge d’opportunités. Elle peut transformer nos économies, créer des emplois et garantir la sécurité alimentaire. Avec de la volonté et des efforts collectifs, nous pouvons inverser la tendance et renforcer notre production locale », a affirmé Joseph Nyemah.
Chaque année, plus de 400 milliards de Francs CFA sont dépensés par l’État ivoirien pour l’importation de poisson, en vue de satisfaire la demande locale. Ce chiffre illustre l’urgence de renforcer la production nationale.
C’est dans ce contexte que la FAO met en œuvre le programme FISH4ACP, financé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). Ce programme vise à développer de manière durable la filière du tilapia en Côte d’Ivoire, créant ainsi des milliers d’opportunités pour les jeunes entrepreneurs.
(AIP)
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