Yamoussoukro, 22 avr 2025 (AIP) – Un atelier de revue analytique du portefeuille de réformes à faibles ou moyennes performances de mise en œuvre en Côte d’Ivoire se tient depuis mardi 22 avril 2025 à Yamoussoukro, en vue de booster l’application de ces textes communautaires et renforcer ainsi le leadership d’Abidjan en la matière.
Le pays affiche déjà un taux de 87 % d’exécution des réformes et textes adoptés par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Sur un portefeuille de 132 textes communautaires, 29 connaissent quelques difficultés, qui feront l’objet d’analyse au cours des travaux de Yamoussoukro.
« On essaie de voir quelle est la nature des difficultés qui empêchent la pleine exécution de ces textes au niveau de l’État de la Côte d’Ivoire », a indiqué le représentant résident de la Commission de l’UEMOA, Gustave Diasso.
Il a expliqué que les difficultés peuvent être liées à « l’obsolescence même du texte qui a été adopté » ou à d’autres facteurs.
« Cela peut être d’autres difficultés, et la revue se penche de façon spécifique sur ces questions et essaie de voir ce qui peut être fait, ce qui peut être mis rapidement en œuvre pour permettre à la Côte d’Ivoire d’améliorer son score au niveau de la revue annuelle que nous allons avoir au mois de novembre », a expliqué M. Diasso.
La rencontre de Yamoussoukro est une revue spécifique préparatoire à la revue annuelle de novembre 2025.
L’agenda des travaux prévoit de faire un état de la mise en œuvre des recommandations formulées au terme de la revue analytique en 2024.
Il sera ensuite question de faire une synthèse des performances de mise en œuvre des réformes communautaires au sein de l’Union, au terme de la revue annuelle technique 2024, en mettant un accent particulier sur la situation spécifique de la Côte d’Ivoire.
Les experts en conclave proposeront des mesures d’amélioration des performances de mise en œuvre des 29 réformes indexées, ainsi qu’un mécanisme de suivi de la mise en œuvre de ces mesures.
Le taux moyen de mise en œuvre des textes au niveau de la communauté dépasse les 75 %. C’est un taux de mise en œuvre « assez satisfaisant », selon Gustave Diasso.
« Les chefs d’État nous ont engagés à aller beaucoup plus loin. Beaucoup plus, non seulement parce que 75 % peut être amélioré, mais aussi parce qu’il y a de nouveaux textes qui intègrent le dispositif au fur et à mesure que nous avançons et qui ont également besoin d’être passés en revue. Donc, globalement, nous pouvons dire avec satisfaction que le taux est bon », s’est-il réjoui.
(AIP)
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