Abidjan, 26 avr 2025 (AIP) – Le roi Mohammed VI a donné, jeudi 24 avril 2025 à Rabat, le coup d’envoi officiel des travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, un projet majeur de 430 km, pour un coût estimé à près de cinq milliards d’euros (53 milliards de dirhams).
S’inscrivant dans la stratégie nationale de développement durable, cette nouvelle infrastructure vise à révolutionner la mobilité au Maroc en reliant plus rapidement les principales agglomérations de Rabat, Casablanca et de Marrakech, tout en desservant efficacement les aéroports de Rabat-Salé et Mohammed V de Casablanca, annonce un communiqué transmis samedi 26 avril 2025 à l’AIP.
À terme, la nouvelle LGV permettra de rallier Tanger à Marrakech en 2h40, soit un gain de plus de deux heures par rapport aux temps actuels, et de connecter Rabat à l’aéroport Mohammed V en seulement 35 minutes.
Le projet comprend la construction d’une ligne nouvelle conçue pour des vitesses de 350 km/h, la modernisation des gares existantes et la création de nouvelles infrastructures, ainsi que l’implantation d’un centre de maintenance à Marrakech pour assurer l’entretien du matériel roulant.
En parallèle, le Maroc prévoit l’acquisition de 168 nouveaux trains pour un investissement de 29 milliards de dirhams, afin de répondre à l’augmentation attendue du trafic ferroviaire d’ici 2030.
Au-delà de la grande vitesse, ce projet permettra également de libérer des capacités sur le réseau ferroviaire classique, facilitant le développement d’un service métropolitain renforcé au profit des usagers quotidiens de Rabat, Casablanca et Marrakech.
La LGV Kénitra-Marrakech marque ainsi une étape stratégique dans la modernisation et la densification du réseau ferroviaire marocain, avec des retombées majeures sur la mobilité urbaine, le développement économique et la réduction de l’empreinte carbone.
(AIP)
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