Abidjan, 8 mai 2025 (AIP) – La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), à travers son initiative Creative Africa Nexus (CANEX), a lancé la troisième édition de CANEX Shorts, un concours de courts-métrages destiné à valoriser la créativité des jeunes cinéastes d’Afrique, de la diaspora et des Caraïbes.
L’appel à candidatures, ouvert aux réalisateurs âgés de 18 à 35 ans, vise à stimuler l’innovation cinématographique en récompensant les meilleurs talents dans les catégories fiction, documentaire et animation, indique une note d’information parvenue à l’AIP. Chacun des lauréats remportera un prix de 2 000 dollars US et bénéficiera d’une exposition internationale lors du CANEX à l’IATF2025, prévu à Alger du 4 au 10 septembre 2025.
Outre la projection de leurs œuvres, les finalistes auront l’opportunité de rencontrer des investisseurs, producteurs et décideurs de l’écosystème créatif, renforçant ainsi la visibilité et la viabilité de leur carrière artistique.
Les candidats doivent soumettre un court-métrage original de cinq minutes maximum, produit en 2023 ou après, via la plateforme FilmFreeway. Un comité de présélection retiendra 30 films, soit 10 par catégorie, qui seront ensuite soumis à un jury composé de professionnels du cinéma africain.
Les gagnants seront dévoilés à Alger, dans le cadre du plus grand rassemblement de l’industrie créative du continent.
En 2024, le concours a couronné les œuvres remarquées Silent Screams (Botswana), We Shall Not Forget (Kenya) et Room-5 (Ghana). Deux mentions spéciales avaient été attribuées, attestant de la qualité croissante des productions africaines.
Afreximbank entend, à travers ce concours, stimuler l’exportation des contenus culturels africains et contribuer à la structuration d’un secteur dont la valeur est estimée à plus de 5 milliards de dollars US.
« L’industrie cinématographique africaine regorge de potentiel. En soutenant CANEX Shorts, nous aidons à propulser la narration africaine à l’échelle mondiale », a souligné la vice-présidente exécutive d’Afreximbank, Kanayo Awani. Selon elle, investir dans les créateurs africains, c’est favoriser à la fois la croissance économique et la reconnaissance internationale des cultures du continent.
(AIP)
kp