Aboisso, 14 mai 2025 (AIP) – L’Interprofession des petits ruminants (INTERPRU) a pris des dispositions concertées avec les acteurs de la filière, les commissionnaires en douane et l’ensemble des intervenants de la chaîne d’importation, afin de faciliter le transit des ovins et caprins vers la Côte d’Ivoire à l’approche de la Tabaski, tout en intégrant un volet sécuritaire.
« Nous avons échangé avec les transitaires qui font une grande partie du travail dans ce domaine et nous avons aussi échangé avec les acteurs. Il s’agit de mettre en application la volonté du Premier ministre (Beugré Mambé) qui a dit qu’il ne voulait pas de taxes supplémentaires qui vont renchérir les coûts », a affirmé le président d’INTERPRU, le général Soumahoro Gaoussou, à l’issue d’une rencontre tenue le mardi 13 mai à Noé, à la frontière ivoiro-ghanéenne.
Présidée par le sous-préfet de Noé, Lossény Dosso, cette rencontre a permis de passer en revue toutes les étapes du transit des petits ruminants, d’identifier les difficultés rencontrées et d’apporter des solutions concrètes pour accélérer les opérations.
Pour renforcer cet accompagnement, INTERPRU a procédé à l’installation de bureaux à Noé, destinés à assister les opérateurs de la filière et à faciliter l’approvisionnement du marché ivoirien en moutons.
Les participants, comprenant des acteurs de la filière, des transitaires ainsi que des responsables des douanes et des forces de sécurité aux frontières, ont salué cette initiative et se sont engagés à appliquer les mesures arrêtées pour fluidifier le transit des ovins et caprins vers la Côte d’Ivoire.
La question sécuritaire a également été au cœur des discussions. Les responsables de la filière ont insisté sur la nécessité, pour tous les acteurs, de rester vigilants afin de garantir la sécurité des populations ivoiriennes durant cette période de forte affluence.
INTERPRU s’emploie à défendre les intérêts collectifs de ses membres, à accompagner la production, la transformation et la valorisation des produits de la filière. Elle représente également le secteur auprès des institutions, élabore une base de données sur les petits ruminants et recherche des financements pour soutenir les projets de développement. La filière ambitionne ainsi d’atteindre l’autosuffisance nationale en matière de petits ruminants.
(AIP)
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