Abidjan, 14 mai 2025 (AIP)- La Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) a rencontré mercredi 14 mai 2025 à Abidjan, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) pour partager avec lui ses préoccupations relativement au processus électoral qui doit conduire à la présidentielle d’octobre 2025.
« Il était important que nous puissions venir partager nos soucis, nos craintes, parce que nous sommes dans la crainte d’une crise pré-électorale, parce que nous ne parlons même pas de crise post-électorale, mais de crise pré », a déclaré au nom de CAP-CI, Danielle Bony Claverie, à l’issue d’une séance de travail.
Pour Mme Bony, il était important pour la coalition, non seulement de faire connaître son état d’esprit dans ses demandes, mais également de faire cas de la volonté qu’elle a de pouvoir réformer le système électoral avant les élections, afin d’avoir « des élections que tout le monde souhaite apaisées ». Elle s’est félicitée de ce que le CNDH soit vraiment la première institution à avoir accepté de la recevoir.
« Nous savions très bien que par rapport au domaine d’intervention de cette organisation, qui est notamment de renforcer la cohésion nationale, de renforcer l’unité nationale, nous savions que nous allions avoir une oreille attentive à nos préoccupations. Nous nous ressortons très satisfaits, parce que nous avons eu cette écoute. Et je pense que c’était extrêmement important de pouvoir échanger, de pouvoir être écouté. Je ne dis pas entendu, mais être écouté », s’est-elle réjouie.
La présidente du CNDH, Namizata Sangaré, s’est félicitée de cette rencontre qui, selon elle, a permis à son institution de mieux connaître cette Coalition.
« Je dirais d’abord merci à la coalition d’avoir fait confiance à leur institution mis en place pour les aider à trouver des solutions », a-t-elle indiqué.
Pour Mme Sangaré, bonne note a été prise des points évoqués. Ils seront traités et remontés à l’autorité afin que des solutions soient trouvées. Elle a aussi promis de porter les recommandations faites par la coalition à l’autorité compétente.
La présidente du CNDH a précisé que sa structure étant dans un rôle de plaidoyer, le nécessaire sera fait par rapport aux recommandations qui ont été portées à sa connaissance.
(AIP)
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