Bouna, 19 mai 2025 (AIP) – Le village de Biégnon, dans la sous-préfecture de Kalamon, frontalier au Burkina Faso, vit une véritable renaissance sociale et économique grâce à l’intervention du projet de cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO).
Dah Robert, habitant du village, a livré un témoignage émouvant samedi 17 mai 2025 à Bouna, à l’occasion du festival de sensibilisation à la cohésion sociale organisé par le projet. Selon lui, le COSO a marqué un tournant décisif dans la vie d’une communauté longtemps reléguée au second plan.
« Le village était pratiquement abandonné. Il n’y avait pas d’école ni d’avenir pour les jeunes. Aujourd’hui, nous avons une école, les enfants étudient, les femmes travaillent ensemble, et les jeunes retrouvent l’espoir », a-t-il confié.
Avant l’intervention du projet, Biégnon souffrait d’un isolement structurel, sans infrastructures de base, ni perspectives pour ses habitants. Avec l’appui du COSO, une école primaire moderne a vu le jour, apportant un souffle nouveau à la communauté.
Le projet a également permis de rééquiper les groupements agricoles, soutenu des activités génératrices de revenus pour les femmes et les jeunes, tout en renforçant les capacités des populations sur les thématiques de la cohésion sociale, essentielle dans cette zone sensible aux tensions communautaires.
Dah Robert estime que les effets positifs sont visibles tant sur le plan social que sur le plan économique. L’action du COSO, dit-il, a réconcilié les communautés avec elles-mêmes et avec l’avenir.
« Le projet COSO a donné de l’espoir aux habitants et renforcé leur sentiment d’appartenance à la nation ivoirienne.
Le projet COSO vise à prévenir les conflits et renforcer la cohésion sociale dans les régions frontalières de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, souvent exposées à des risques d’instabilité en lien avec les dynamiques régionales du Sahel.
(AIP)
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