Abidjan, 19 mai 2025 (AIP) – Des solutions pour rehausser le niveau de la littérature ivoirienne ont été proposées lors du colloque international sur “Les arts de la démocratie en Afrique : les écritures plurielles du politique”, qui s’est achevé jeudi 15 mai 2025 au Palais de la culture d’Abidjan.
Lors d’un panel intitulé “La littérature ivoirienne, une esthétique singulière pour se raconter et dire le monde”, les intervenants Josué Guébo (écrivain) et Simplice Dion (vice-président de l’Université Félix Houphouët-Boigny) ont souligné le rôle fondamental de la littérature comme espace de liberté et vecteur de démocratie.
Josué Guébo a insisté sur l’importance de la lecture dans l’émergence d’une littérature vivante. “On est écrivain à la mesure des livres qu’on a lus. Il n’y a pas d’écriture sans acte de lecture. Il est donc impératif de promouvoir la lecture et d’inciter les jeunes à lire pour former une véritable génération d’auteurs”, a-t-il éclairé.
Pour sa part, Simplice Dion a rappelé que “le livre reste irremplaçable, même à l’ère du numérique. Il est le pont entre les cultures, le reflet de nos pensées, de nos vies et de nos espoirs. Les jeunes doivent se réconcilier avec cet outil intemporel.”
Organisé par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en collaboration avec la Fondation de l’innovation pour la démocratie (FID) et le ministère de la Culture, ce colloque a permis un riche échange entre chercheurs, artistes et public. Les débats ont mis en lumière le rôle central du livre dans la construction démocratique et la transmission des savoirs en Afrique.
Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre de la Culture, Françoise Remarck a exprimé sa fierté de voir la Côte d’Ivoire accueillir cette rencontre internationale et la joie de recevoir des personnalités littéraires de renom telles qu’Alain Mabanckou, Tierno Monénembo, Hemley Boum et Venance Konan.
(AIP)
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