Yamoussoukro, 20 mai 2025 (AIP) – Le conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé, lundi 19 mai 2025 à Yamoussoukro, une session de formation à l’intention des présidents des commissions régionales, en vue de renforcer leurs capacités en matière de promotion et de protection des droits de l’homme pendant les périodes électorales.
Organisée dans le cadre du Projet d’appui au respect des droits de l’homme dans les processus électoraux 2025-2027 (PARDHE), cette session s’inscrit dans une série d’activités soutenues par l’Union européenne et l’Institut danois des droits de l’homme (IDDH), deux partenaires techniques et financiers du projet.
« À travers ce projet, le CNDH vise à appuyer la tenue d’élections apaisées en Côte d’Ivoire, en conformité avec les principes des droits de l’homme », a déclaré la présidente du CNDH, Namizata Sangaré, à l’ouverture des travaux.
Pendant huit jours, c’est à dire jusqu’au 27 mai, les participants seront formés aux instruments juridiques internationaux applicables aux processus électoraux, ainsi qu’aux outils de suivi et de monitoring des différentes phases du scrutin, allant de la révision de la liste électorale à la période post-électorale.
Les thématiques abordées incluent notamment, l’affichage et le contentieux des listes électorales, la collecte des parrainages, le dépôt et la validation des candidatures, la campagne électorale, le jour du scrutin, et le suivi post-électoral.
Le CNDH entend, par cette initiative, consolider le rôle de ses structures décentralisées (CRDH) en tant que « relais de la Commission centrale » dans le suivi des droits humains sur l’ensemble du territoire national.
Un volet important de cette session est également consacré au transfert des acquis vers les observateurs électoraux, qui seront sélectionnés par les CRDH afin de contribuer au dispositif de surveillance.
« Les droits de l’homme, en période électorale, demeurent un défi majeur, notamment en ce qui concerne les libertés publiques, le droit de vote, la non-discrimination et la protection des personnes vulnérables », a rappelé la présidente du CNDH.
Les participants recevront également des équipements (matériel informatique, sonorisation, téléphones portables) destinés à renforcer les campagnes de sensibilisation et le système d’alerte précoce en cas de violations.
(AIP)
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