Abidjan, 23 mai 2025 (AIP) – La filiale ivoirienne du groupe IHS Towers et l’ONG Save the Children ont lancé, mercredi 21 mai 2025 à Abidjan, une initiative conjointe contre le paludisme ciblant les femmes et les enfants de moins de cinq ans, une population particulièrement vulnérable à cette maladie endémique en Côte d’Ivoire.
Le programme, d’une durée de 12 mois, se déploiera dans deux régions sanitaires du pays. Il vise à réduire la prévalence du paludisme en combinant autonomisation économique, équité de genre et renforcement des services de santé communautaires.
Parmi les actions prévues, on note la création de 50 Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), la formation de 150 femmes et filles à l’entrepreneuriat, à la digitalisation et à la littératie financière, ainsi que l’implication de 70 hommes dans la promotion de l’équité de genre. Le projet prévoit aussi le renforcement de 50 agents de santé et un plaidoyer communautaire pour une meilleure prise en charge.
« Ce partenariat avec Save the Children reflète notre profond engagement en faveur du développement communautaire et d’un accès équitable aux soins de santé. En autonomisant les femmes, en impliquant les hommes et en renforçant l’accès à une prise en charge inclusive, nous espérons créer un changement durable qui soutient les familles et accélère la marche vers l’équité en santé en Côte d’Ivoire. Il ne s’agit pas seulement de lutter contre le paludisme, mais de transformer les communautés », a déclaré la directrice générale d’IHS Côte d’Ivoire, Fatim Cissé.
De son côté, le directeur pays de Save the Children Côte d’Ivoire, Akebou Sawadogo, a souligné que « grâce au soutien stratégique de IHS Côte d’Ivoire, nous renforçons notre capacité à mettre en œuvre des interventions communautaires innovantes qui lèvent les barrières liées au genre dans la prévention et les soins du paludisme. Ce partenariat nous permet d’avancer vers une vision commune à travers des systèmes de santé renforcés, assurant un accès équitable à des soins de qualité pour les communautés vulnérables, en particulier les femmes et les enfants ».
Le programme, qui s’inscrit dans les efforts nationaux de lutte contre le paludisme, espère d’ici fin 2025 enregistrer une baisse significative des cas, une hausse du pouvoir économique des femmes et une amélioration de l’inclusivité des services de santé.
(AIP)
haa