Abidjan, 27 mai 2025 (AIP)- La ministre ivoirienne de l’Économie, du Plan et du Développement, Kaba Nialé, a plaidé le lundi 26 mai 2025 pour le renforcement de l’appropriation du deuxième Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 aux niveaux continental, régional, national et local.
La ministre s’est exprimée dans une intervention livrée par son collègue de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N’Guessan Koffi, sur le thème « Le deuxième plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063 : une opportunité de valorisation et de financement du capital de l’Afrique », lors d’un panel de haut niveau inittié dans le cadre des 60e Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), ouvertes lundi à Abidjan.
Selon la ministre, la mise en œuvre de l’Agenda 2063 au cours des dix dernières années a permis d’enregistrer des progrès notables, malgré le contexte international défavorable, notamment en ce qui concerne l’intégration économique et politique du continent, l’égalité entre les hommes et les femmes et l’accès des populations à internet.
Toutefois, les actions entreprises n’ont pas permis d’adresser efficacement les défis liés à la transformation structurelle des économies, à la création d’emplois en faveur des jeunes et à l’augmentation de la pauvreté.
Ainsi, le deuxième plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063, adopté en février 2024 par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, offre l’opportunité d’adresser efficacement ces défis et accélérer l’atteinte des résultats développementaux. Depuis l’adoption du deuxième plan, le processus de domestication et d’alignement des stratégies continentales, régionales et nationales a connu un début de démarrage, a-t-elle relevé.
Elle espère que la mise en œuvre de ce plan permettra aux pays africains d’explorer les meilleures approches et valoriser leurs propres ressources humaines, financières, naturelles, culturelles ou numériques pour bâtir un développement plus inclusif et durable, dans le continent.
“Ces assises sont donc porteuses d’espoir pour notre continent en proie à de nombreux défis de développement, malgré son immense potentiel. Elles doivent permettre de mener des réflexions profondes sur les meilleurs moyens d’adresser efficacement les défis de développement du continent”, a déclaré N’Guessan Koffi.
Adopté en janvier 2015 lors du sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, l’Agenda 2063 est le cadre défini pour la transformation économique et sociale du continent. Sa mise en œuvre, au cours des dix dernières années, a permis d’enregistrer des progrès notables, malgré le contexte international défavorable.
(AIP)
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