Niakara, 02 juin 2025 (AIP) – Le président du Conseil supérieur des Madjilisses en Côte d’Ivoire (CSMCI), Cheick Moufti Abdraman Sogodogo, a procédé le dimanche 1er juin 2025, à l’investiture de l’Imam Mamadou Sanogo en qualité de président départemental de cette structure islamique à Niakara, dans la région du Hambol.
La cérémonie tenue à la grande mosquée Masjid Al Fatah a rassemblé une assistance composée du corps préfectoral conduit par le préfet Maténin Ouattara, des élus dont la député Catherine Koné, marraine de l’événement, des guides religieux, des chefs traditionnels, des responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que des fidèles musulmans.
Marquée par des prières pour la paix et la cohésion sociale, cette investiture a également été l’occasion pour les participants de formuler des vœux de stabilité en prélude au scrutin présidentiel d’octobre.
Le guide spirituel des Madjilisses a prononcé des bénédictions en faveur d’un climat électoral apaisé. Cheick Moufty Abdramane Sogodogo a exhorté les fidèles à « cultiver la paix et promouvoir la cohésion sociale », en rappelant les enseignements fondamentaux de l’Islam sur la fraternité et la justice.
Dans leurs différentes interventions, les autorités administratives et les élus locaux ont unanimement salué le rôle structurant des leaders religieux dans l’édification d’une société harmonieuse. Ils ont appelé les guides musulmans à poursuivre leur œuvre de sensibilisation à la non-violence, à l’unité et à l’amour du prochain, socles du développement harmonieux et durable.
Prenant la parole pour la première fois en tant que président départemental du CSMCI, l’imam Mamadou Sanogo s’est engagé à inscrire son action dans la continuité, en promettant de mettre un point d’honneur à la promotion des valeurs humaines, à la médiation spirituelle et à la préservation de la paix, dans le respect des traditions islamiques.
Le CSMCI est une organisation musulmane traditionnelle dédiée à la récitation et à la méditation collective du Coran. Ancrés dans les pratiques culturelles locales, les Madjilisses mettent l’accent sur « la spiritualité, la paix et l’unité entre les croyants », tout en valorisant un islam authentique et enraciné dans les traditions.
(AIP)
jbm/cmas