Abidjan, 02 juin 2025 (AIP)– Amnesty International Côte d’Ivoire, à l’occasion de son 64e anniversaire, a organisé samedi 31 mai 2025, la deuxième édition du Cross des droits humains au stade d’Angré, à Cocody, placé sous le signe de la fraternité, de l’inclusion sociale et de la promotion des droits humains.
L’événement a rassemblé des centaines de participants issus de divers corps constitués, notamment la police nationale, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, les forces armées, ainsi que des athlètes amateurs et professionnels, des étudiants, des enfants et des personnes âgées. Une ambiance festive et citoyenne a marqué cette matinée sportive.
« Le Cross est un moyen populaire et accessible pour sensibiliser autrement. Au lieu des séminaires et conférences, nous avons voulu utiliser le sport pour toucher un public plus large », a expliqué le directeur exécutif d’Amnesty International Côte d’Ivoire, Delmas Kokou.
M. Kokou a rappelé que depuis sa création en 1961, Amnesty International œuvre sans relâche pour la défense des droits fondamentaux dans le monde entier. Présente aujourd’hui dans plus de 150 pays avec 13 millions de sympathisants, l’organisation s’est imposée comme une référence mondiale en matière de justice, de liberté et de dignité humaine.
En Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, des avancées notables ont été enregistrées, notamment l’adoption de la Constitution de 2016 garantissant les libertés fondamentales, ainsi que la mise en œuvre d’un cadre juridique pour la protection des défenseurs des droits humains. Mais malgré ces progrès, « les défis persistent et nécessitent l’implication de toutes les forces vives de la nation », a-t-il ajouté.
Parmi les participants, Ouattara Issa, vainqueur du marathon de 5 km, s’est dit fier de contribuer à cette cause. « C’est une initiative qui réunit toutes les générations, toutes les couches sociales. Courir pour les droits de l’homme, c’est courir pour la paix, pour la santé et pour la fraternité », a-t-il affirmé.
Au-delà de l’aspect sportif, cette activité symbolique a permis de tisser des liens entre citoyens, forces de l’ordre, acteurs politiques et société civile. Elle sera désormais organisée chaque année, avec l’ambition de s’étendre à d’autres villes du pays, comme Yamoussoukro ou Bouaké, selon les organisateurs.
(AIP)
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