Abidjan, 12 Juin 2025 (AIP) – L’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a initié mercredi 11 juin 2025, à Abidjan, un atelier au siège du Centre ivoirien de développement de la formation professionnelle (CIDFOR) pour valider les rapports provisoires issus des études préliminaires dans le cadre de la mise en œuvre du projet BEAR III.
Le projet BEAR III s’aligne sur la vision des autorités nationales de repenser et de revaloriser l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage pour soutenir le développement socio-économique et promouvoir l’émergence rapide de la Côte d’Ivoire. En Côte d’Ivoire, la phase 3 dudit projet se concentre spécifiquement sur le secteur de la mode et de la beauté.
Il est mené en partenariat avec le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Apprentissage, ainsi qu’avec le soutien de la République de Corée, et a pour objectif de renforcer l’attractivité des filières de la mode et de la beauté. Il ambitionne d’offrir de meilleures perspectives d’emploi aux jeunes d’Afrique subsaharienne, tout en soutenant les économies locales grâce à une meilleure adéquation formation-emploi.
Le représentant du représentant de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Ki Jean Bosco, a souligné que ce projet vient répondre à un double impératif. Celui de préparer la jeunesse aux exigences d’un marché du travail en constante évolution et de consolider le rôle de l’enseignement technique et la formation professionnelle (l’ETFP) comme moteur du développement économique et social.
« Ce projet se distingue par son ambition de transformer en profondeur l’ETFP en plaçant les filières stratégiques de la mode et de la beauté au cœur de ses priorités », a ajouté M. Ki, qui a encouragé les participants à faire preuve d’engagement et de créativité, afin de faire du projet BEAR III un véritable outil d’autonomisation de la jeunesse.
Pour sa part, la représentante du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Apprentissage, Kadjata Diallo, a salué cette initiative qui s’inscrit dans la continuité des efforts du gouvernement pour doter le pays d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, capable de répondre aux défis d’un monde du travail en constante évolution.
Cet atelier de trois jours a pour but de procéder à une relecture critique, à une validation technique, ainsi qu’à une bonification collective des rapports. Il s’agissait d’assurer la qualité, la pertinence et la cohérence des résultats, en favorisant une compréhension partagée des enjeux identifiés afin de consolider le contenu de ces documents.
A cette occasion, neuf rapports d’études préliminaires ont été présentés, dont sept produits par l’Agence nationale de la formation professionnelle (AGEFOP) et deux par des consultants indépendants.
L’UNESCO a pour mission de contribuer à l’édification d’une culture de la paix, à l’éradication de la pauvreté, au développement durable et au dialogue interculturel par l’éducation, les sciences, la culture, la communication et l’information.
(AIP)
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