Abidjan, 14 juin 2025 (AIP) – L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a procédé le vendredi 13 juin 2025 à Abidjan, au lancement des stages d’immersion en entreprise des enseignants engagés dans le projet BEAR III, afin de renforcer leurs compétences pratiques et pédagogiques.
Inscrite dans le cadre de la troisième phase du projet BEAR (Better Education for Africa’s Rise), cette initiative est menée en partenariat avec le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, avec l’appui financier de la République de Corée. En Côte d’Ivoire, le projet se concentre sur les filières stratégiques de la mode et de la beauté, notamment la couture, la coiffure et l’esthétique.
Pour cette phase, 15 enseignants issus de cinq centres de formation professionnelle ont été sélectionnés pour suivre un stage d’un mois en entreprise. L’objectif est de les immerger dans des environnements professionnels réels afin qu’ils puissent mettre à jour leurs savoir-faire, découvrir de nouvelles pratiques et enrichir leurs enseignements. Des kits pédagogiques leur ont été remis pour documenter les compétences acquises tout au long de cette immersion.
La coordinatrice du projet BEAR III à l’UNESCO, Agnès Ameux, a indiqué que ces stages répondent à la nécessité de rapprocher la formation des réalités du terrain. « Les formateurs vont expérimenter des méthodes qu’ils ne pratiquent pas forcément dans leurs ateliers. Ils pourront ensuite les transmettre à leurs apprenants pour élever le niveau de la formation », a-t-elle précisé.
La directrice du CIDFOR, Karidjata Diallo, a salué l’engagement des partenaires et des enseignants, rappelant que cette immersion s’inscrit dans la continuité des efforts entamés depuis 2012 pour rendre la formation professionnelle plus pratique et adaptée aux besoins du marché du travail.
Mis en œuvre dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, le projet BEAR III vise à renforcer les systèmes d’enseignement et de formation techniques et professionnels afin de favoriser l’insertion des jeunes dans des secteurs porteurs, et ainsi soutenir le développement socio-économique.
(AIP)
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