Abidjan, 14 juin 2025 (AIP) – Un nouvel épisode de tension militaire s’est ouvert le samedi 14 juin 2025 au Proche-Orient, avec une attaque de missiles lancée depuis l’Iran en direction d’Israël.
En réponse, l’État hébreu a répliqué en menant des frappes ciblées contre des sites stratégiques à Téhéran, la capitale iranienne, selon un communiqué de l’armée israélienne.
Les autorités israéliennes ont rapidement appelé la population à se mettre à l’abri, tandis que le système de défense antimissile, le Dôme de fer, s’activait pour intercepter les ogives en vol. Ces affrontements marquent une nouvelle escalade dans les hostilités entre les deux puissances régionales.
Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a indiqué que l’armée de l’air allait continuer à frapper “tous les sites du régime” iranien. Il a affirmé que ces frappes avaient déjà infligé un “véritable coup” au programme nucléaire de la République islamique.
L’armée israélienne a par ailleurs annoncé avoir éliminé plus de 20 hauts responsables des forces de sécurité iraniennes, dont plusieurs commandants des Gardiens de la Révolution, ainsi que neuf scientifiques et experts nucléaires de haut niveau.
Face à cette montée des tensions, le président français Emmanuel Macron a appelé l’Iran à éviter toute attaque contre les installations et ressortissants français présents dans la région. “Face au risque majeur de déstabilisation pour toute la région, j’ai demandé à ce que nos emprises et nos ressortissants en Iran et dans la région ne soient en aucun cas visés”, a-t-il écrit sur le réseau social X (ex-Twitter).
Du côté de Téhéran, les autorités iraniennes ont fermement condamné les frappes israéliennes, déclarant que les conditions actuelles “ne permettent pas” la tenue de pourparlers avec les États-Unis. “Il est évident que dans de telles circonstances, et tant que l’agression du régime sioniste contre la nation iranienne ne cessera pas, il n’y aurait pas de sens à participer à un dialogue”, a affirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei.
Cette nouvelle escalade fait craindre une déstabilisation accrue du Proche-Orient, alors que les appels à la retenue se multiplient sur la scène internationale. Plusieurs chancelleries occidentales ont exprimé leur inquiétude et exhorté les deux parties à éviter une confrontation directe à grande échelle.
(AIP)
cmas