Lakota, 20 juin 2025 (AIP) – Un atelier de sensibilisation à la culture de la paix, du civisme et du pardon a réuni, jeudi 19 juin 2025 à Lakota, des autorités administratives, coutumières et religieuses, ainsi que des responsables syndicaux, des leaders communautaires, des représentants d’organisations professionnelles, de femmes et de jeunes.
Cette initiative conjointe de la Plateforme des acteurs de promotion du civisme, de la paix et du développement, et de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, s’inscrit dans une série d’activités nationales visant à renforcer la cohésion sociale à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025.
Le président de la Plateforme, N’Driko Romaric Armelle, a indiqué que ces actions visent à faire émerger une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même, en ligne avec la vision de paix durable portée par le président Félix Houphouët-Boigny. Il a souligné que cette campagne vise à faire de chaque citoyen un « gardien de la paix ».
L’expert du département « Recherche de la paix » de la Fondation FHB, Ernest Koffi, a précisé que cet atelier avait pour but de mobiliser les leaders d’associations et les chefs de communauté autour de la prévention des tensions et de la promotion d’un environnement sociopolitique apaisé. Il a également attiré l’attention sur les effets néfastes de l’incivisme sur la cohésion sociale, en appelant à des actions concrètes pour son éradication.
Selon lui, renouer avec l’héritage de Félix Houphouët-Boigny, ce n’est pas se tourner vers le passé, mais puiser dans une vision fondée sur le dialogue, la tolérance et le développement humain pour répondre aux défis contemporains.
Les participants ont été sensibilisés à plusieurs modules clés, notamment les valeurs fondamentales de la culture de la paix: la tolérance, le respect de la dignité humaine, la justice sociale, l’équité, la solidarité, le dialogue, l’écoute, la non-violence, le civisme et l’empathie. Des projections vidéo et des citations de Félix Houphouët-Boigny ont ponctué l’atelier, renforçant son impact émotionnel et symbolique.
Le secrétaire général de préfecture de Lakota, Amadou Comoé, a pour sa part insisté sur le fait que la paix n’est pas un simple discours, mais une construction collective. Il a invité les participants à relayer ces messages dans leurs communautés, afin de favoriser la cohésion sociale, le vivre-ensemble et le respect mutuel.
(AIP)
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