Tanda, 21 juin 2025 (AIP) – La Journée de l’Enfant Africain célébrée le vendredi 20 juin 2025, à Guiendé, une localité du département de Tanda, a mis un accent sur la nécessité d’investir durablement et de placer les droits de l’enfant au centre des priorités budgétaires et sociales, notamment dans la région du Gontougo.
Placé sous le thème ” la planification et la budgétisation des droits de l’enfant : progrès réalisés depuis 2000″, cette commémoration, a été initiée par la direction régionale de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui de l’organisation internationale Save the Children.
Elle a mobilisé les autorités locales, les enfants, les leaders communautaires et les acteurs de la société civile autour d’une volonté commune de promouvoir l’investissement public et communautaire pour une enfance protégée et épanouie.
Pour Sanou Maminata, la coordonnatrice du projet CP MFA Finland de Save the Children dans la région du Gontougo, l’urgence est claire. ” Il est impératif d’investir durablement pour la protection de l’enfant en garantissant à chaque enfant un avenir sûr et digne. Nous travaillons à renforcer les capacités des acteurs pour faire avancer le plaidoyer en faveur d’une allocation budgétaire plus ambitieuse à l’enfance”, a-t-elle insisté.
Selon la présidente du parlement des enfants de Tanda, N’Gnamie Victoire Maéva, l’ inclusion effective des enfants dans les processus de planification doit être une priorité. ” Planifier et budgétiser pour les droits de l’enfant est une nécessité. C’est une question de justice et d’avenir. Nous avons besoin d’un engagement concret pour un changement durable”, a-t-elle affirmé.
Représentant la direction régionale de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de Bondoukou, Mme Kouadio Koko Affoua a insisté sur la continuité des efforts. en investissant durablement dans les services sociaux et la protection de l’enfant. ” C’est à ce prix que nous pourrons garantir une société plus équilibrée”, a-t-elle dit.

Malgré les efforts de l’État, Mme Assalé Josette Maria, directrice du centre social de Tanda, a rappelé la persistance des cas de violence, d’abus et de négligence à l’encontre des enfants.
” Il nous revient, à nous parents, d’être les premiers protecteurs. Investir dans l’enfance, c’est préparer une société meilleure”, a-t-elle déclaré.
Le chef du village de Guiendé, Nanan Koffi Prao II, a salué l’organisation de cette journée, qui a vu une marche des enfants pour exprimer l’engagement de sa communauté à soutenir toute action visant à garantir un avenir radieux aux enfants, dans un environnement sain, sécurisé et propice à leur développement, a-t-on appris.
(AIP)
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