Zuénoula, 22 juin 2025 (AIP) – Le commissaire central à la Commission électorale indépendante (CEI), Traoré Méfoua, par ailleurs superviseur du Haut-Sassandra et de la Marahoué, a rassuré, samedi 21 juin Zuénoula, les populations et les acteurs politiques sur les garanties mises en place pour assurer la transparence et l’équité du processus de parrainage des candidats à la présidentielle.
S’exprimant lors d’une rencontre d’information et de sensibilisation avec les électeurs, M. Traoré a souligné que tous les candidats sont traités de manière identique, tant dans la répartition du matériel que dans l’accès aux électeurs.
« Le nombre de tablettes remis à un candidat X est exactement le même que celui remis à un candidat Y », a-t-il déclaré, ajoutant qu’aucune région du pays n’est fermée à un candidat, chacun étant libre de collecter ses parrainages sur l’ensemble du territoire.
Le commissaire a également insisté sur la gestion rigoureuse du matériel électoral confié aux équipes de collecte. « Si 60 tablettes sont remises, les 60 doivent être restituées intactes. En cas de perte, les responsables seront tenus de les remplacer », a-t-il prévenu, évoquant des poursuites déjà engagées contre des agents ayant perdu du matériel lors de la révision de la liste électorale.
Pour ce qui est de la transparence, M. Traoré a affirmé que les listes électorales sont accessibles dans toutes les régions, et que l’opération de parrainage se déroule sous la supervision de la CEI, en toute clarté.
« Tout se fait au vu et au su de tous. Nous avons lancé un appel public pour la désignation des coordonnateurs régionaux, ce qui prouve notre volonté de transparence », a-t-il ajouté.
Abordant la question de la fraude, le commissaire a évoqué des cas avérés d’enrôlements multiples contre de l’argent, dénonçant une forme de marchandisation du processus par certains individus. Il a précisé que les fraudeurs sont systématiquement identifiés grâce à la biométrie (empreintes et photos) et traduits devant la justice.
« La seule réponse aux tentatives de fraude, c’est la sanction », a-t-il martelé, précisant qu’il n’existe pas de mécanisme de contestation des listes de parrainage, dans la mesure où chaque candidat choisit librement ses parrains parmi les électeurs inscrits. Les vérifications sont faites lors de l’analyse des dossiers de candidatures.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la campagne d’information lancée par la CEI pour mieux faire comprendre aux populations les enjeux du parrainage citoyen, exigé dans le processus de validation des candidatures à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
(AIP)
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