Dimbokro, 29 juin 2025 (AIP) – Les interventions communautaires de nutrition dans les districts sanitaires de Dimbokro, Bocanda et Kouassi Kouassikro, ont été jugées satisfaisantes lors de l’atelier-bilan du Projet de renforcement des moyens de subsistance des petits exploitants et des femmes dans la région du N’Zi (PREMOPEF) qui s’est tenu, vendredi 27 juin 2025, à la préfecture de Dimbokro.
« On est satisfait des résultats qui montrent qu’on a un très bon engagement au niveau des agents de santé, au niveau communautaire, avec une adhésion des agents relais », a déclaré le directeur-coordonnateur adjoint du Programme national de nutrition (PNN), Dr M’Bahia Yao.
Sur une population cible d’enfants de six à 59 mois de 37 951 individus, 23 133 soit 60,95% ont bénéficié d’une évaluation nutritionnelle, tandis que 19 473 soit 51,31% ont été supplémentés en vitamine A.
Un total de 12 841 femmes a bénéficié d’une évaluation nutritionnelle quand 12 523 autres femmes parties en Consultations prénatales (CPN) ont reçu des conseils nutritionnels.
Pour ce premier semestre, les indicateurs de performance au niveau des trois districts sanitaires indiquent que 93% des agents relais mettent en œuvre les activités communautaires.
Pour le directeur départemental de la Santé de Dimbokro, Dr Jules Galla Bi, ‘’les acquis pour les groupes prioritaires que sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes vont être toujours améliorés pour bouter la malnutrition hors de la région du N’Zi’’.
Le coaching des acteurs sur la compréhension des indicateurs ainsi que des agents relais sur les techniques de visite à domicile et les causeries de groupe, la mise à disposition des outils de collecte et la collecte des rapports d’activités au plus tard le 5 du mois ont été des solutions préconisées pour faire face à des insuffisances constatées.
« Félicitations à vous pour le travail abattu en peu de temps. Nos enfants, nos femmes et nos mamans de la région du N’Zi vous disent merci pour la lutte contre le fléau pernicieux de la malnutrition qui comprend la sous-nutrition, les carences en micronutriments et la surnutrition », s’est, pour sa part, exprimé le préfet de région, Gouessé Jules.
La région du N’Zi est caractérisée par un taux de pauvreté de 59,1% contre 46,3% au plan national et une forte prévalence de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle qui touche 28% de sa population contre 10,8% au plan national. D’où la mise en œuvre du PREMOPEF dans 61 villages de ladite région, soit 30% des localités.
Financé conjointement par le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire et la Banque africaine de développement (BAD), le PREMOPEF, qui a une durée de quatre années pour un coût global de 9,87 milliards de francs CFA, vise à toucher, dans différents domaines, 60 000 personnes représentant 25% de la population de la région du N’Zi dont 50% de femmes et 35% de jeunes.
(AIP)
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