Abidjan, 1er juil. 2025 (AIP) – Le comité de pilotage du Projet d’investissement forestier Phase 2 (PIF2) s’est réuni mardi 1er juillet 2025, à Abidjan, pour sa première session ordinaire de l’année, avec pour objectif l’examen et la validation du Plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé, contribuant à la lutte contre la déforestation et la restauration durable du couvert Forestier ivoirien.
Mis en œuvre depuis octobre 2022 avec un financement de 148 millions de dollars de la Banque mondiale, le PIF2 vise concrètement à conserver et à accroître le stock forestier ivoirien, tout en améliorant l’accès des communautés rurales aux sources de revenus issues de la gestion durable des forêts. Le projet est structuré en cinq composantes, incluant l’aménagement participatif des forêts classées, la gestion des aires protégées, et le renforcement de la coordination institutionnelle.
« Le Plan de travail et budget annuel (PTBA) révisé ainsi que le nouveau PTBA proposé soumis à votre validation traduisent les nouvelles exigences de planification sur 18 mois recommandées par la Banque mondiale et la task force gouvernementale », a indiqué la coordonnatrice du projet, Abé Koffi Thérèse. Elle a salué l’appui constant du comité de pilotage dans la mise en œuvre du projet.
Représentant le ministre des Eaux et Forêts, la présidente du comité de pilotage, Zouzou Elvire Marie Joëlle, a rappelé que le PIF2 s’inscrit dans la dynamique de la stratégie nationale REDD+ (acronyme anglais pour Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement) et de la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF). Elle a exhorté les membres à une analyse rigoureuse du document afin d’en améliorer l’efficacité.
La Côte d’Ivoire, qui a perdu près de 90 % de sa couverture forestière en six décennies – passant de 16 millions d’hectares en 1960 à moins de 3 millions aujourd’hui – envisage de porter cette couverture à 20 % du territoire national d’ici 2030. Pour y parvenir, le gouvernement prévoit de reboiser 100 000 hectares par an et de planter 50 millions d’arbres.
(AIP)
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