Abidjan, 4 juil 2025 (AIP)- Le coordonnateur régional du projet de résilience des communautés côtières en Côte d’Ivoire et au Ghana, Mouhamadou Diene, a annoncé vendredi 4 juillet 2025 à Abidjan, la validation imminente des orientations stratégiques de ce projet, lancé en septembre 2024.
M. Diene qui s’exprimait à la 1ère session du comité de pilotage de ce projet financé par le Fonds d’adaptation, a expliqué qu’il vise à répondre à l’érosion côtière, en particulier dans les régions de Grand-Bassam et Jacqueville, pour ce qui est de la Côte d’Ivoire.
« Il est censé apporter des réponses concrètes à l’érosion côtière et apporter un soutien également aux communautés qui sont impactées par l’avance de la mer », a-t-il indiqué. Avec plus de 30 % de la population ivoirienne vivant à moins de 150 km de la mer, « les impacts économiques et sociaux sont significatifs ».
M. Diene, par ailleurs, représentant-pays ONU Habitat en Côte d’Ivoire, a fait remarquer que, « le projet se concentre sur des solutions basées sur la nature et l’amélioration des systèmes d’alerte précoces, visant à soutenir les communautés affectées par l’avancée de la mer ».
Il a souligné l’importance de l’approche communautaire, ciblant 10 communautés en Côte d’Ivoire et 11 au Ghana, notamment dans des villages de pêcheurs et des zones touristiques. « Le comité technique a récemment examiné les plans d’action annuels, tandis que le comité de pilotage se réunit pour valider ces derniers », a-t-il assuré.
Le coordonnateur régional du projet a ajouté que ONU-Habitat, assure la coordination régionale de ce projet mis en œuvre dans deux pays, mais également coordonne les activités des partenaires de mise en œuvre qui vont sur le terrain pour permettre de l’exécuter.
Le projet, d’une durée de quatre ans, bénéficie d’un budget de 14 millions de dollars et est supervisé par le ministère de l’Environnement. « Il vise à offrir des alternatives d’agriculture durable et à développer des plans adaptés au changement climatique pour les communes côtières », a relevé le directeur la coopération internationale et de la mobilisation des financements au ministère de l’Environnement, Yao Marcel.
M. Yao qui représentait le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, a insisté sur l’importance de ce projet, qui servira de modèle pour l’ensemble de la côte ivoirienne, longue de 500 kilomètres.
Il a annoncé la tenue, la semaine prochaine, d’une réunion régionale qui se tiendra au Ghana pour garantir une coordination efficace des actions entre les deux pays.
La Côte d‘Ivoire et le Ghana font face à des risques climatiques similaires, inondations, érosion côtière, élévation du niveau de la mer (…) qui affectent gravement les écosystèmes partagés et les moyens de subsistance des communautés locales.
(AIP)
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