mardi, décembre 16

Yamoussoukro, 26 août 2025 (AIP) –Les maîtres formateurs, venus de plusieurs pays africains producteurs de noix de cajou, ont entamé lundi 25 août 2025 à Yamoussoukro la dernière étape d’un parcours de formation dédié à la chaîne de valeur du cajou.

Ce programme, lancé en février au Ghana, vise à faire des participants de véritables experts du secteur. Tout au long de leur apprentissage, les stagiaires ont approfondi leurs connaissances sur les différentes étapes de la chaîne de valeur, les bonnes pratiques agricoles, la lutte contre les nuisibles et les maladies, ainsi que l’utilisation de matériel végétal amélioré.

Le directeur général de l’Alliance pour le cajou africain (ACA), Ernest Mintah, s’est félicité de l’aboutissement de cette initiative.

« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour entamer la dernière étape de ce parcours d’apprentissage transformateur. Cette session est toujours très passionnante pour moi, car elle marque le moment où vous franchissez la ligne d’arrivée pour devenir les maîtres formateurs que nous souhaitons vous voir devenir », a-t-il déclaré.

Représentant le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde de Côte d’Ivoire, le directeur du Centre d’innovation et de technologies de l’anacarde, Soumaoro Bangali, a souligné l’enjeu stratégique de cette formation.

« La plupart des pays africains exportent majoritairement leur production de cajou. Or, les États sont aujourd’hui engagés dans la récupération de la plus grande valeur ajoutée possible. Être formés pour accompagner les structures nationales à accroître la transformation locale est donc capital », a-t-il expliqué.

Concernant la situation en Côte d’Ivoire, M. Soumaoro a indiqué que le taux de transformation se situe actuellement entre 40 % et 50 %, avec un objectif affiché de 50 % pour l’année en cours.

« Nous parlons actuellement de la première transformation, qui consiste à produire et exporter des amandes. Mais l’ambition de la Côte d’Ivoire est d’aller plus loin avec la seconde transformation et l’exploration d’autres produits dérivés du cajou, notamment la pomme pour la production de jus », a-t-il ajouté.

Il a également insisté sur le rôle central de la recherche et du développement dans cette dynamique, afin de permettre à la Côte d’Ivoire et à l’ensemble des pays africains de maximiser les retombées économiques de la filière cajou.

(AIP)

Gso/kp

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