Ouangolodougou, 27 sept.-2025 (AIP)- Les unités de production du projet « emplois verts pour les jeunes en réponse à la crise des réfugiés au nord de la Côte d’Ivoire » pour la production et l’utilisation du Biochar de la région du Tcologo ont été équipées le jeudi 25 septembre 2025 à Diawala, dans le département de Ouangolodougou.
Initié par l’Organisation internationale du Travail (OIT) en partenariat avec le gouvernement du Japon, ce projet se veut une réponse intégrée aux nombreux défis auxquels sont confrontées les communautés de la région du Tchologo, notamment les effets du changement climatique, la hausse des températures, la baisse de la pluviométrie et la diminution significative des revenus agricoles en particulier dans la filière coton.
Composés de tricycles, de gants, de pelles, de brouettes, de fours améliorés, de lunettes et masques de protection ainsi que de mini-broyeuses, pour une valeur de 50 millions de francs CFA, ces équipements sont destinés aux 24 unités de productions dans les départements de Kong et de Ouangolodougou formées à cet effet.
« Conscient que l’atténuation des effets du changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre nécessitent des investissements conséquents, l’OIT a jugé opportun de doter les 24 unités de production de Biochar de matériels et équipement adaptés afin de réduire la pénibilité du travail et optimiser les performances » a dit M. Bissié Roland, coordonnateur national du projet.
Il a félicité l’entreprise cotonnière SECO pour son engagement auprès des bénéficiaires qui sont pour la plupart des producteurs de coton à qui il a été remis des attestations de formation à la production et à l’utilisation du Biochar et qui mettront en application cette technique dans leurs parcelles.
Saluant les initiateurs de ce projet, le Sous-préfet de Diawala, M. Bouatini Kouadio Affrémou Séverin, félicite les bénéficiaires de ces dons et les invite à en faire un bon usage pour véritablement en bénéficier.
La technique du Biochar est une approche durable et respectueuse de l’environnement qui permet d’améliorer la santé des sols tout en augmentant la productivité agricole. Elle est fondée sur l’utilisation de matériaux organiques locaux et s’inscrit dans une logique d’agriculture résiliente face aux aléas climatique.
(AIP)
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