Bouaflé, 05 oct 2025 (AIP) – Cent seize apprenants répartis dans six centres ont pris part le samedi 4 octobre 2025, à l’évaluation certificative des acquis organisée dans la direction régionale de l’Education et de l’Alphabétisation (DRENA) de Bouaflé.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du Programme axé sur les résultats pour le renforcement du système éducatif de base (PRSEB), intégrant le projet d’alphabétisation familiale et de nutrition, piloté par la direction de la coordination du suivi des programmes d’alphabétisation (DCSPA).
L’évaluation s’est tenue dans 35 centres d’alphabétisation à travers les départements de Bouaflé, Bondoukou, Dabou, Korhogo, San Pedro et Soubré, ciblant au total 1 050 apprenants. Ces centres servent de cadre d’expérimentation et d’adaptation des dispositifs pédagogiques et organisationnels mis en œuvre dans le cadre du projet.
Selon l’inspectrice de l’enseignement secondaire à l’inspection générale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Yapo Anne-Marie, cette évaluation vise à mesurer les acquis des apprenants, à évaluer leur niveau réel de maîtrise des compétences enseignées et à disposer de données fiables sur les progrès réalisés.
« Jusqu’ici, il n’existait pas de mesure standardisée des compétences des apprenants en alphabétisation. C’est pourquoi madame la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, le Professeur Mariatou Koné, soucieuse d’assurer la qualité du système éducatif, a instruit la conception d’outils spécifiques d’évaluation », a expliqué Mme Yapo.
Les tests se déroulent en trois étapes, àsavoir lecture et français, calculs et mathématiques, puis connaissances générales.
Pour sa part, la gestionnaire au service évaluation et certification de la DCSPA, Alangba Kakaya Lydie Chantal, a invité les personnes non alphabétisées à rejoindre les centres d’alphabétisation afin de bénéficier d’un enseignement adapté et de qualité.
« À travers cette évaluation, nous lançons un appel à toutes les personnes qui ne savent ni lire ni écrire. Rejoignez les centres d’alphabétisation, car dans notre société actuelle, ne pas savoir lire et écrire constitue un véritable handicap », a-t-elle exhorté.
Mme Alangba a enfin exprimé sa gratitude aux autorités administratives et éducatives pour leur appui constant dans l’organisation de cette activité.
(AIP)
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