Abidjan, 10 oct 2025 (AIP) – Le Royaume-Uni accueillera, en décembre prochain, la 17e session d’annonces des contributions pour la reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD), a annoncé la ministre d’État britannique chargée du Développement et de l’Afrique, la baronne Jenny Chapman.
Cette rencontre réunira à Londres les partenaires au développement afin de convenir des engagements financiers pour le cycle 2026-2028 du Fonds. Elle marquera une étape clé dans le renforcement de la solidarité internationale en faveur des pays africains à faible revenu.
Lors d’une rencontre à New-York avec le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, la baronne Chapman a affirmé l’intention du Royaume-Uni de s’engager « fermement » tout en exhortant les partenaires à adopter des contributions « ambitieuses ».
« Cette reconstitution est l’occasion de réaffirmer notre engagement collectif en faveur du développement de l’Afrique, de ses institutions et de solutions innovantes dans un environnement mondial exigeant », a-t-elle déclaré.
Créé en 1972, le Fonds africain de développement constitue le guichet concessionnel du Groupe de la BAD. Il intervient dans 37 pays à faible revenu, en octroyant des prêts à faible taux d’intérêt, des dons et des garanties. À ce jour, il a mobilisé plus de 45 milliards de dollars pour soutenir la résilience économique et sociale du continent.
Saluant la décision du Royaume-Uni, M. Ould Tah a souligné que cette initiative « représente un investissement dans le développement de l’Afrique et dans une prospérité mondiale partagée ». Il a appelé à une mobilisation accrue pour assurer une reconstitution solide du FAD-17.
La session de Londres devrait également permettre de faire progresser les innovations financières du Fonds, notamment la possibilité d’emprunter sur les marchés des capitaux afin d’élargir sa base de financement.
La baronne Chapman a en outre accueilli favorablement la proposition d’organiser au Royaume-Uni une Journée du secteur privé dédiée à la promotion des investissements en Afrique. Cette initiative vise à renforcer l’implication des entreprises dans les économies des pays bénéficiaires.
Malgré les contraintes budgétaires mondiales, le Royaume-Uni demeure un contributeur clé du Fonds, dont les actions ont permis, au cours de la dernière décennie, d’améliorer l’accès à l’électricité, à l’eau, à l’assainissement et aux infrastructures pour des dizaines de millions d’Africains.
(AIP)
kp