Abidjan, 30 oct 2025 (AIP) – Une initiative visant à améliorer l’accès à des traitements de la Dysfonction érectile (DE) de qualité et à coût réduit a été annoncée pour cinq pays d’Afrique subsaharienne, à savoir le Nigeria, le Kenya, le Ghana, le Sénégal et la Côte d’Ivoire, rapporte un communiqué transmis jeudi 30 octobre 2025 à l’AIP.
Selon les initiateurs du projet, notamment Viatris, une entreprise mondiale de soins de santé dont la mission est de permettre aux personnes du monde entier de vivre en meilleure santé à chaque étape de leur vie, la démarche vise à faciliter la prise en charge médicale d’un problème de santé masculine encore largement tabou dans plusieurs pays du continent.
Des études indiquent qu’un homme sur trois souffrant de DE ne consulte pas de professionnel de santé, en raison de la stigmatisation ou d’une méconnaissance du trouble.
Le sildénafil, approuvé depuis 1998 comme traitement de première intention contre la dysfonction érectile, est recommandé par plusieurs sociétés scientifiques internationales, dont l’Association européenne d’urologie (EAU) et l’Association américaine d’urologie (AUA).
« Depuis plus de 25 ans, le sildénafil est un traitement fiable et bien toléré qui a aidé des millions d’hommes à retrouver leur confiance et à améliorer leur qualité de vie », a déclaré le responsable des marchés en Inde et des marchés d’accès (ARV, Inde, Afrique du Sud et Afrique subsaharienne) chez Viatris, Arvind Kanda.
L’entreprise à l’origine du programme entend également promouvoir une meilleure sensibilisation autour du sujet, estimant que la dysfonction érectile demeure un indicateur possible d’autres pathologies, notamment le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension ou encore la dépression.
Dans les pays concernés, l’initiative ambitionne de renforcer le dialogue autour de la santé sexuelle masculine et d’encourager les hommes à recourir à un suivi médical adapté. Elle s’inscrit dans un effort plus large d’amélioration de l’accès aux soins dans les régions où les services de santé demeurent limités.
zaar
(AIP)

