Abidjan, 14 nov 2025 (AIP) – L’Association rencontre des cultures africaines (ARCA) a célébré le mercredi 12 novembre 2025 à Rabat, ses 30 années d’engagement en faveur de la solidarité, de l’éducation et de l’intégration des migrants africains.
La cérémonie a mis en lumière le parcours du Consul honoraire de la République de Côte d’Ivoire à Agadir et fondatrice de l’ARCA, Amina Kerzabi Haidara.
Militante infatigable des causes sociales et humanitaires, Mme Kerzabi Haidara a fondé, en 1995 à Abidjan, l’Association des femmes marocaines en Côte d’Ivoire (AFMCI) pour défendre les droits des femmes marocaines confrontées à la précarité et à l’exploitation.
Avec Dr Samaké Samira et d’autres femmes entrepreneurs, elle a mené des campagnes de sensibilisation et de soutien, en partenariat avec l’ambassade du Maroc à Abidjan, et porté la question lors du Colloque des femmes marocaines d’ici et d’ailleurs organisé par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) en 2008.
Basée à Rabat et active depuis 2021, l’ARCA s’impose comme un acteur de référence pour la promotion des droits des migrants africains. L’association collabore avec les autorités marocaines et les partenaires internationaux, offrant accompagnement social, accès à la formation, promotion de l’éducation et intégration socio-économique.
« Faciliter les échanges, renforcer la coopération et promouvoir la dignité humaine : c’est là l’esprit même de l’ARCA », a souligné Mme Kerzabi Haidara, rappelant que la diversité culturelle africaine peut devenir un levier de développement et d’unité.
Figure emblématique du rapprochement entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, Mme Kerzabi Haidara a été élevée en 2023 au rang d’Officier dans l’Ordre du mérite ivoirien, distinction qui récompense un parcours exemplaire de diplomatie sociale et de fraternité africaine.
De l’AFMCI à l’ARCA, trois décennies d’action témoignent de la continuité d’un engagement pour la dignité, la solidarité et l’unité africaines. À travers son parcours, elle rappelle que la migration, lorsqu’elle est accompagnée d’un véritable humanisme, peut constituer un facteur de développement partagé.
(AIP)
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