vendredi, décembre 12

Abidjan, 12 déc 2025 (AIP) – La deuxième phase du projet « Gestion des frontières en Côte d’Ivoire » (BMCI), mise en œuvre par le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), a été officiellement clôturée jeudi 11 décembre 2025 à Abidjan-Plateau.

Jugée satisfaisante, elle marque une nouvelle étape dans la modernisation de la gouvernance frontalière en Côte d’Ivoire. Lors de la cérémonie de clôture qui a réuni des représentants du gouvernement, des institutions partenaires et des organisations internationales, la cheffe du projet, Natalija Spunjini, a indiqué que cette phase 2 a permis de consolider les acquis de la première en renforçant les capacités institutionnelles et opérationnelles, en améliorant la gouvernance intégrée des zones frontalières et en promouvant une gestion proactive des risques, grâce à une coopération accrue avec les communautés frontalières.

D’une durée de 17 mois (juin 2024 – octobre 2025), cette phase a été financée par la Confédération suisse à hauteur de 510 000 euros, soit 334 millions de francs CFA.

Parmi les activités phares, les missions d’audit des postes de police aux frontières ont figuré en bonne place, permettant d’évaluer les méthodes de travail des agents et d’appliquer les enseignements issus de la première phase du projet ICMPD.

L’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Dominique Favre, a salué la qualité de la collaboration avec les autorités ivoiriennes et l’ICMPD. Il a assuré que la Suisse restera engagée dans le processus. « Ce n’est pas la fin du projet de gestion des frontières en Côte d’Ivoire, mais la fin de la phase 2, car une troisième phase est prévue », a-t-il annoncé.

Au nom du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Dr Cheick Fofana a exprimé la gratitude du gouvernement ivoirien envers les partenaires techniques et financiers, en particulier la Suisse, dont l’appui a été déterminant pour la mise en œuvre de cette initiative stratégique.

La rencontre a également permis de présenter les résultats obtenus, de partager les enseignements tirés et d’examiner les perspectives d’institutionnalisation et de pérennisation des acquis.

Située à la croisée du Sahel et du Golfe de Guinée, la Côte d’Ivoire fait face à des défis croissants liés à la diversité des flux migratoires, aux fraudes documentaires, aux usurpations d’identité et aux formes multiples de criminalité transfrontalière. Dans ce contexte, la gestion intégrée des frontières demeure une priorité nationale pour renforcer la sécurité intérieure tout en préservant la libre circulation au sein de la CEDEAO.

(AIP)
fk/Bsp/kp

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