Abidjan, 12 juin 2024 (AIP) – Le représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Attaher Maiga, s’est félicité des acquis de la deuxième phase de la stratégie mondiale sur l’amélioration des statistiques agricoles et rurales, lors de la conférence finale sur ce programme qui s’est tenue mardi 11 juin 2024 à Abidjan.
Selon lui, après trois ans de mise en œuvre, la deuxième phase de la Stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales (GSARS II) a, dans la lignée de la première phase, engrangé des acquis indéniables dans le renforcement des capacités en statistiques agricoles et rurales en Afrique.
« Les résultats obtenus démontrent que les 27 pays africains concernés par cette phase ont bénéficié d’appuis techniques dans plusieurs domaines, couvrant le processus de planification et de mise en œuvre d’activités statistiques dans le secteur agricole », a-t-il indiqué.
Le représentant résident de la FAO a rappelé que son organisation, étant responsable des composantes techniques liées à la production, à l’analyse et à la diffusion, a contribué de manière significative à l’amélioration des capacités statistiques agricoles des pays bénéficiaires.
Cette réunion en terre ivoirienne a été l’occasion pour l’agence onusienne de plaider en faveur de la poursuite du programme, en mettant l’accent sur les besoins encore non couverts ou insuffisamment couverts dans les pays bénéficiaires.
Ouvrant cette conférence finale, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani, a félicité les partenaires au développement pour l’élaboration de cette stratégie, dont la mise en œuvre contribuera grandement à l’atteinte de la sécurité alimentaire dans les différents pays africains.
Le ministre d’État a précisé que la Côte d’Ivoire a bénéficié d’une série d’appuis qui ont permis d’améliorer de manière significative ses capacités techniques liées à la conception d’outils d’enquête agricole, au calcul d’indicateurs sur l’économie des exploitations agricoles, aux techniques de traitement de données et à la diffusion de statistiques agricoles.
Il a souligné que ces acquis permettront de générer les statistiques essentielles sur l’agriculture, en particulier sur les productions de cultures vivrières directement impliquées dans l’atteinte de la sécurité alimentaire.
La deuxième phase de ce programme mondial, axée sur le continent africain, a bénéficié de l’appui de la Banque mondiale et de la FAO à travers le programme PHASAO et l’Initiative 50×2030.
(AIP)
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