Abidjan, 13 juin 2024 (AIP)- Les titres des quotidiens du jeudi 13 juin 2024 font état de tractations politiques à l’approche de la présidentielle 2025.
Ces discussions portent en premier lieu sur la modification de l’article 185 du Code pénal, abordée mercredi 12 juin en Conseil des ministres.
L’Expression expose « Affaire “Modification de l’article 185 du Code pénal“ le gouvernement dénonce l’incohérence de l’opposition ».
L’@venir rapporte les propos du porte-parole du gouvernement en ces termes, « Il est malsain de vouloir tromper le peuple ! Les mensonges et manipulations de l’opposition mis à nu ».
Le Jour Plus souligne : « Il faut éviter de tromper le peuple, c’est malsain ».
Abidjan 24 renchérit, « Modification de l’article 185 du Code pénal, le gouvernement dénonce l’incohérence de l’opposition. Le ministre Amadou Coulibaly cogne fort : “Évitez de vous jouer du peuple en voulant exploiter toutes situations“ ».
Ce journal insiste également sur les « Critiques de la gouvernance Ouattara, (voici) pourquoi l’opposition doit se taire ».
Ensuite, la question de la Commission électorale indépendante (CEI) est également abordée.
L’Expression rapporte les propos du président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert, qui prône des élections apaisées. « Nous avons intérêt à préserver la paix dans ce pays ». Le journal souligne qu’une campagne d’éducation civique et électorale a été lancée hier.
« Découpage électoral, demande de dissolution de la CEI… Coulibaly-Kuibiert répond aux critiques et prévient : “On a intérêt à garder un climat de paix“ », précise L’Inter.
La « Liste électorale présidentielle de 2025 : La CEI annonce 8 012 425 électeurs inscrits », affirme Le Bélier qui présente « Les défis du PDCI-RDA pour la reconquête du pouvoir ».
Le Nouveau Réveil note la présentation hier à Abidjan, d’une nouvelle coalition de l’opposition dénommée le Rassemblement pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire. « Le RAP-CI exige un nouveau dialogue politique », titre le journal.
Ce quotidien cite Boni-Claverie, initiatrice de cette coalition qui déclare, « Nous avons obligation de constituer un front uni », tandis qu’Affi N’Guessan argue, « Nous devons construire un ancrage des valeurs démocratiques dans notre pays ».
Notre Voie affiche les propos du président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N’Guessan, tenus au lancement de cette coalition, « L’alternance politique est une urgence nationale ».
Le Quotidien d’Abidjan souligne que « Pour éviter des troubles en 2025, Danièle Boni Claverie appelle à un nouveau dialogue politique ».
« À plus d’un an de la présidentielle de 2025, Boni-Claverie et des partis et organisations de la société civile créent une plateforme. Ce que Simone Gbagbo, Affi et une envoyée de Gbagbo ont confié », énonce Soir Info.
Après les obsèques du président Henri Konan Bédié, et « A moins de 2 ans de la présidentielle, PDCI-RDA, l’heure de l’union sacrée a sonné. Plus de division, ni de bataille interne à la base. Le président Thiam et le président honoraire Cowppli-Bony, célébrés demain vendredi », déclare Le Nouveau Réveil.
Le journal du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) s’interroge, « Avant son intervention devant le Congrès le 18 juin, Ouattara-RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix- Coalition au pouvoir) Qui est “otage“ de qui ? Le chef de l’Etat va-t-il écouter la voix du peuple ou l’appétit des caciques de son camp ? ».
(AIP)
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