Abidjan, 20 juin 2024 (AIP)- Cinquante mareyeuses du district d’Abidjan et du département de Kong prennent part à Abidjan à un atelier de formation du mercredi 19 au samedi 22 juin 2024, sur les techniques de transformation, conservations et commercialisations des produits halieutiques dans la cadre du Projet de développement des techniques de valorisation des produits halieutiques (PRO-VALORISATION).
Cet atelier vise à relever le défi de la valorisation des produits halieutiques en formant les jeunes et femmes sur les techniques modernes de transformation, de conservation et de commercialisation des produits de la pêche afin de leur permettre de disposer des capacités techniques à même d’améliorer leurs méthodes de travail et la qualité des produits pour un meilleur accès aux marchés.
Les participantes seront également outillées les règles d’hygiènes à leurs activités, à la procédure de labellisation des produits.
A l’entame de la formation mercredi, au nom du ministre des Ressources animales et halieutiques, le directeur de cabinet, Assoumany Gouromenan, a rappelé aux participantes que le poisson demeure la principale source de protéine animale en Côte d’Ivoire avec une consommation de 25 kilogrammes par habitant par an alors que la production nationale (pêche et aquaculture) ne couvre que 17% des besoins des consommateurs avec une production nationale de 105.000 tonnes par an.
Ce secteur, a-t-il ajouté, offre près de 100.000 emplois directs et 580.000 emplois indirects, ce qui fait de lui, le levier dans la lutte pour la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté.
Toutefois, a déploré M. Assoumany, les produits issus de la pêche artisanale sont très peu valorisés. Il a salué la tenue de cet atelier qui permettra de faire des propositions concrètes pour des efforts conjugués dans le prolongement des réformes engagées pour relever le défi de la valorisation des produits halieutiques.
« Au cours de cet atelier, vous aurez avec le concours des consultants à mener des débats profonds sur des sujets pertinents relatifs à la transformation, la conservation et la commercialisation des produits halieutiques », a-t-il préconisé.
Environ 30 % des prises de poisson en Côte d’Ivoire sont perdus du simple fait d’une insuffisance de transformation.
(AIP)
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