Abidjan, 24 juin 2024 (AIP)- Le conseiller du ministre russe de la Santé, Alexeï Kouznetsov, a indiqué qu’au moins 124 personnes ont été blessées après une attaque de missiles sur Sébastopol, en Crimée dimanche 23 juin 2024 par les troupes ukrainiennes, rapporte l’Agence de presse russe Tass.
Selon les derniers rapports, à la suite du bombardement de Sébastopol par les nationalistes ukrainiens, 124 personnes, dont 27 enfants, ont été blessées. Les blessés ont été évacués vers les établissements médicaux de Sébastopol. Plus de 20 équipes d’ambulances travaillent sur place. La médiatrice russe pour les droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, a affirmé que cinq enfants se trouvent dans un état critique.
Le ministère russe de la Défense a expliqué que le régime de Kiev a organisé dimanche une attaque contre des infrastructures civiles à Sébastopol en utilisant des missiles tactiques ATACMS transportant des armes à sous-munitions. Quatre missiles ont été abattus par les systèmes de défense aérienne russes. Un autre missile a explosé au-dessus de la ville. Selon le gouverneur de la ville Mikhaïl Razvojaev, trois personnes ont été tuées.
La commission d’enquête russe a ouvert une procédure pénale pour terrorisme.
La Crimée est une péninsule de l’Europe de l’Est située au sud de l’Oblast de Kherson en Ukraine et à l’ouest du Kraî de Krasnodar en Russie vers la mer noire. Elle obtient en 1991, le statut de république autonome au sein de l’Ukraine indépendante et Sébastopol devient une ville à statut spécial. En mars 2014, le Parlement de Crimée, au terme d’un référendum organisé par la Russie, proclame la sécession de la république autonome de Crimée puis son intégration à la fédération de Russie en tant que sujet fédéral.
La ville de Sébastopol devient quant à elle la troisième ville importante de Russie, au même titre que les villes de Moscou et de Saint-Pétersbourg. Elle ne dépend donc plus administrativement de la Crimée. L’Ukraine, soutenue par un grand nombre de pays de la communauté internationale, ne reconnaît pas ce référendum et continue à considérer l’ensemble de la péninsule de Crimée comme faisant partie de son territoire, note-t-on.
(AIP)
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