Abidjan, 27 juin 2024 (AIP)- Le Réseau francophone des régulateurs de l’énergie a planché au cours de son 14ème atelier sur ‘’la planification, la programmation et le financement des infrastructures d’électricité’’, mardi 25 juin 2024 à Abidjan en vue de rechercher des réponses appropriées aux défis auxquels les secteurs de l’électricité sont confrontés.
Les travaux permettront de parvenir à attirer des capitaux privés locaux et internationaux, un engagement politique fort, des réformes efficaces pour la mise en œuvre des projets, et une liste de projets prioritaires.
Au nom de l’Union européenne (UE), Georges Kamar a précisé que le partenariat entre son institution et les Etats africains est de mettre en œuvre un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, et d’encourager les productions décarbonées.
Il a relevé que la coopération de l’UE avec les autorités africaines de l’énergie vise à promouvoir et à partager les valeurs du pacte vert, et à accélérer la mise en œuvre de l’initiative Afrique-Union Européenne pour les énergies vertes (AEGEI) qui met en place un package de 150 milliards EUR, et vise à mobiliser plus de 300 milliards d’investissements dans les pays partenaires.
A l’en croire, cette coopération pose aussi les bases d’un « partenariat pour une transition énergétique juste » (JET) visant la limitation des émissions de gaz à effet de serre, tout en assurant un accès à une énergie propre et accessible favorisant la croissance économique.
Au nom du gouvernement ivoirien, le ministre des Mines, de l’Energie et du Pétrole, Mamadou Sangafowa-Coulibaly a relevé que la régulation du secteur de l’électricité soulève des préoccupations impliquant à la fois les politiques, les consommateurs, les opérateurs privés, les administrations publiques et parapubliques, les investisseurs et bien entendu les régulateurs.
Selon lui, l’exigence d’une planification alignée avec la politique énergétique incluant les objectifs de développement durable, la programmation et la mise en œuvre des investissements en cohérence avec la politique énergétique, l’évaluation de la mise en œuvre des programmes d’investissement, la nécessité d’assurer aux investisseurs et aux partenaires financiers un climat favorable aux investissements sont, entre autres, autant de réflexions à mener dans le secteur.
Le ministre a souhaité que ces réflexions prennent en compte l’environnement macroéconomique mondial marqué par la croissance démographique, l’augmentation importante de la demande d’énergie et le réchauffement climatique.
En Côte d’Ivoire, près de 1700 milliards de FCFA ont été investis dans la production, le transport et la distribution d’électricité dont 1000 milliards de FCFA par le secteur privé et les investissements en cours s’élèvent à 1221 milliards de FCFA.
(AIP)
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