Abidjan, 27 juil 2024 (AIP) – L’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (AERIA) et l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa ont réaffirmé leur engagement à collaborer pour la restauration des mangroves.
Cette promesse a été renouvelée, vendredi 26 juillet 2024 à l’occasion de la Journée internationale de la conservation de l’écosystème des mangroves.
« Engageons-nous à sensibiliser le public à l’importance des écosystèmes de mangroves. Ensemble, nous devons faire la différence en préservant les mangroves pour assurer un avenir durable pour la planète », a déclaré le directeur général d’AERIA, Aka Manouan, lors de la cérémonie d’ouverture à Abidjan-Port Bouet.
M. Aka a souligné l’importance d’une prise de conscience mondiale pour la restauration et la conservation des mangroves, rappelant que 95% de leur superficie a disparu en 50 ans en Côte d’Ivoire.
« Conscients de ce fait et en raison de notre engagement en matière de réchauffement climatique et d’environnement, nous œuvrons avec notre partenaire français EGIS pour la restauration et la réhabilitation de la baie d’Abouabou », a-t-il révélé.
La présidente de l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, Pr Adohi Krou Viviane a exposé les causes de la diminution drastique des mangroves, passées de 500 km² dans les années 1970 à seulement une trentaine de km² depuis 2013.
Pr Adohi a cité l’urbanisation extensive sans préservation écologique, la pollution des eaux et des sols, la surexploitation du bois de palétuvier pour le fumage des poissons, la pêche abusive et les effets du changement climatique.
« Nous avons le devoir de préserver la biodiversité, et si nous voulons sauver nos mangroves, nous devons avoir des objectifs ambitieux et agir ensemble de manière diligente », a-t-elle déclaré.
La célébration de cette journée internationale a été marquée par une conférence inaugurale sur le thème « Protection des écosystèmes de mangroves pour le bien-être des communautés locales, la conservation de la biodiversité et l’atténuation des effets du changement climatique ». Le conférencier Kouassi Henri, enseignant-chercheur à l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, a invité les chefs de communauté à s’impliquer véritablement dans la restauration des mangroves en utilisant des semences pour reboiser les sites déjà détruits.
(AIP)
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