Odienné, 4 août 2024 (AIP)- Le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, a posé, samedi 3 août 2024, la première pierre et lancé les travaux de construction de l’université d’Odienné, la 10ème du pays.
Localisée à la sortie sud de la ville (corridor de Touba, route de Dioulatiédougou), l’université d’Odienné sera bâtie sur une superficie de 402 ha, pour un coût global de 114,7 milliards de francs CFA.
L’établissement qui accueillera, à terme, 20 000 étudiants dans les domaines des sciences et technologies, de l’agro-industrie et des techniques alimentaires, des sciences biologiques, de la médecine générale et spécialités ainsi que d’une école de commerce et de gestion et une autre des sciences vétérinaires.
La fin de la première phase de construction de cette université est prévue en août 2026 et accueillera 3000 étudiants, avec une cité universitaire de 1000 lits.
L’université d’Odienné aura la particularité de privilégier les filières en cycle courte (des licences professionnelles en trois ans), avec des profils de compétences acquises recherchés sur le marché de l’emploi, de telle sorte que les étudiants qui sortent puissent trouver de l’emploi facilement, a rassuré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Adama Diawarra.
En présence de populations sorties nombreuses, avec leur tête les chefs traditionnels, les élus et cadres, le chef du gouvernement ivoirien a salué l’avènement d’une infrastructure, socle de rayonnement du Denguélé, parce qu’elle va former des hommes capables de permettre à ce district autonome de véritablement tirer avantage du gros potentiel agricole dont il est doté.
L’Etat de Côte d’Ivoire déploie, depuis 2011, un programme de décentralisation des universités (PDU) qui a permis de réaliser six nouvelles, à Korhogo, Daloa, Man, San Pedro, à Bondoukou ainsi que notamment l’université virtuelle sisi à Abidjan, portant aujourd’hui à neuf le total, en attendant l’ouverture de celle d’Odienné dans 24 mois.
Le ministre Adama Diawarra a annoncé la construction de quatre autres après 2025, à savoir les universités d’Adiaké, d’Abengourou, de Dabou et de Daoukro.
Des universités régionales qui rapprochent l’enseignement supérieur des apprenants sont destinées à participer davantage au développement local, avec des filières en corrélation directe avec des potentialités économiques et sociales des zones d’implantation.
(AIP)
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