Daoukro, 8 août 2024 (AIP) -Le préfet de région, préfet du département de Daoukro, Djiké Raymond Claude, a dénoncé mercredi 7 août 2024, a dénoncé les grossesses en cours de scolarité, lors de la célébration du 64ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté nationale et internationale.
” Sur le plan éducatif, les cérémonies d’honneur à l’emblème national, initiées sur instructions conjointes du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, du ministère de la Promotion, de l’Insertion professionnelle et du Service civique et du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation m’ont permis de sillonner les établissements scolaires pour vulgariser le civisme afin de prévenir les grossesses en cours de scolarité “, a fait savoir le préfet de région, Djiké Raymond Claude.
” L’école, nous le savons est un lieu de socialisation, où nos enfants se nourrissent des valeurs sociétales et de la république qui leur permettront de présider aux destinées de notre nation “, a-t-il ajouté, précisant que cette école souffre aujourd’hui de graves dérives dues à l’incivisme, aux grossesses en cours de scolarité, de l’abus de la drogue et de l’alcool.
“Les valeurs du civisme, d’unité, de discipline et de travail ne peuvent être atteintes qu’en synergie d’action avec les parents d’élèves, qui doivent prendre le relais d’éducation chaque instant dans leurs différentes familles”, a-t-il indiqué.
Pour le gouvernement, les grossesses en cours de scolarité représentent, non seulement, un problème de santé pour les jeunes filles, mais aussi brisent leur parcours au grand dam de la politique gouvernementale qui vise à accorder les mêmes chances aux jeunes des deux sexes.
En vue de réussir la lutte contre le fléau des grossesses en cours de scolarité, depuis 2013, le gouvernement organise des opérations de sensibilisation dans les établissements. A cet effet, des clubs de lutte contre les grossesses et les infections sexuellement transmissibles sont mis en place.
” Nous allons mener une action de vulgarisation pour faire comprendre à la jeunesse le bien-fondé de certaine loi. Nous avons déjà commencé avec l’explication des lois sur le code de la nationalité, la protection de l’éléphant, le foncier, la politique nationale d’endettement et le projet de loi sur les biens mal acquis. Nous allons continuer jusqu’à atteindre tous les secteurs d’activités, dont l’école “, a indiqué le sénateur RHDP de la région de l’Iffou, Lamine Konaté.
(AIP)
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