Tengrela, 10 août 2024 (AIP)-Le sous-préfet de Papara, Diomandé Loua, a appelé mercredi 7 août 2024, lors des festivités de l’indépendance , les populations de sa circonscription administrative, à mettre un terme à l’orpaillage illégal, un phénomène qui prend de l’ampleur dans les régions septentrionales du pays.
“L’orpaillage illégal enrichit des individus ou groupe d’individus au détriment de la communauté. Ce qui peut engendrer des conflits. Avec la destruction des plantes, cultures et surtout la terre arable, ce type d’orpaillage engendre des conflits agraires. La rareté des terres arables peut créer l’insécurité alimentaire, parce que les denrées alimentaires sont rares et donc pas à la portée de tous. Je voudrais partager avec vous ce que j’en sais, en espérant que vous mettrez fin à cette pratique, quand vous aurez connu ses conséquences”, a commenté le sous-préfet Diomandé Loua, évoquant notamment les conséquences de l’orpaillage clandestin.
“L’orpaillage est dit illégal ou clandestin, quand il se fait en cachette, et surtout sans autorisation du ministère compétent. Il se caractérise par son présence sur des sites autres que ceux autorisés par l’Etat, dans les eaux, les forêts classées, sacrées ou dans les parcs et réserves, mais également dans les zones d’interdiction citée dans le code minier”, a-t-il poursuivi.
Revenant aux conséquences de l’orpaillage illégal, le sous-préfet de Papara a fait savoir aux populations qu’il crée l’insécurité avec la circulation des armes, engendre les risques d’éboulement des terres, puisqu’aucun ne contrôle ne s’exerce sur ces sites.
“L’orpaillage illégal crée également des problèmes sanitaires avec l’utilisation des produits proscrits (cyanure et autres) pour rechercher l’or sans oublier que sur le plan, il cause une insécurité économique, avec la perte des centaines de milliards par an par l’Etat”, a déploré le sous-préfet, invitant les chefs coutumiers et propriétaires terriens à bouter ce fléau hors de la circonscription.
“Il est impératif que chacun prenne conscience des dangers que représente l’orpaillage illégal. “Ensemble, nous devons protéger nos ressources et notre cadre de vie pour assurer un avenir meilleur à nos enfants,” a déclaré le sous-préfet de Papara, Diomandé Loua.
(AIP)
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