Yamoussoukro, 14 août 2024 (AIP) – Les acteurs engagés dans la lutte contre le décrochage scolaire en Côte d’Ivoire ont terminé, samedi 10 août 2024, à Yamoussoukro, un atelier visant à établir un cadre pour l’institutionnalisation des outils de lutte existants, notamment le PAI (Plan d’accompagnement individualisé) et le LYCAM (Lycée ça m’intéresse).
Le PAI est destiné à soutenir les filles confrontées à des difficultés d’apprentissage, dans le but de réduire les taux d’échec et de décrochage scolaire. Le programme LYCAM, quant à lui, a pour objectif de détecter précocement les élèves à risque et ceux en difficulté scolaire, et d’assurer leur suivi.
« Notre but aujourd’hui est de fournir au ministère un outil unique permettant d’identifier les potentiels décrocheurs et de mettre en place un plan d’accompagnement adéquat », a expliqué le directeur des technologies et des systèmes d’information au ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Koné Yénatabon, également directeur par intérim de l’orientation et des bourses.
Les participants ont défini les modalités d’utilisation des deux outils pour la prévention du décrochage scolaire au primaire et au secondaire, et examiné l’actualisation des textes et processus associés. Ils ont également renforcé la note technique sur le maintien des filles à l’école et élaboré un plan d’action commun pour le PAI.
« À travers cet atelier, nous visons à créer un environnement sûr garantissant à chaque enfant le droit à l’éducation, conformément à la loi sur la scolarisation obligatoire », a déclaré la directrice de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG), Georgette Brou Coulibaly.
Elle a précisé que l’objectif est d’harmoniser les outils PAI et LYCAM pour améliorer la prévention et la lutte contre le décrochage scolaire, pour tous les élèves du primaire au secondaire.
Les questions d’accès et de maintien des élèves dans le cursus scolaire sont des préoccupations majeures pour le gouvernement ivoirien, a souligné la directrice de cabinet adjoint du MENA, Anastasie Kacou Sepou.
« Les plateformes de digitalisation du suivi des élèves visent à combattre les échecs scolaires et les abandons. Le défi pour le MENA est de coordonner ces interventions pour garantir que chaque acteur joue son rôle pour le bien-être des élèves », a-t-elle conclu.
(AIP)
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