Bouna, 16 août 2024 (AIP)– Des échanges se sont tenues à la suite d’une activité d’écoute radiophonique et portant sur un reportage du Réseau de journalistes d’investigation du Nord de la Côte d’Ivoire (REJINCI) sur ’’L’impact de la cohabitation entre demandeurs d’asile du site de Timalah et les communautés locales’’, mercredi 14 août 2024 à Notadouo, une localité située à 15 km de Bouna.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet “Résilience pour la Paix”, financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Elle a réuni divers acteurs, notamment de la sous-préfecture, de la police, de la chefferie Lobi de Bouna, des directeurs et chefs de service, des membres d’organisations de la société civile, des chefs de village, des jeunes des environs de Timalah et des demandeurs d’asile.
Le reportage diffusé a mis en lumière les aspects positifs et les tensions possibles liés à la présence des demandeurs d’asile à Timalah. À travers cette écoute, les participants ont eu l’occasion d’examiner les diverses perspectives et les impacts de cette initiative gouvernementale sur les communautés locales, ainsi que les défis que cette situation peut engendrer.
Cette activité a permis aux participants de mieux comprendre les raisons et les avantages de l’ouverture du site de demandeurs d’asile. Des participants ont ainsi révisé leur position initiale et leurs appréhensions concernant la présence des demandeurs d’asile à Timalah.
Cette séance d’écoute radiophonique a favorisé un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes. Les échanges ont ouvert la voie à une meilleure compréhension mutuelle et à la recherche de solutions durables pour améliorer la cohésion entre les communautés locales et les demandeurs d’asile. Elle a vu la partie des villages directement impactés par la présence des demandeurs d’asile du camp de Timalah dont Notadouo, Panzarani et Bromakote.
Le projet “Résilience pour la Paix” vise à renforcer la résilience communautaire à l’extremisme violent dans les régions frontalières Nord de la Côte d’Ivoire. Ce projet soutient le REJIN-CI, un réseau d’investigation qui fait la promotion du journalisme de solution.
(AIP)
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