Gagnoa, 22 août 2024 (AIP)- Le délégué départemental du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI), Djè Olivier Kimou, a assuré jeudi 22 août 2024 lors d’un point presse à Gagnoa, que le département, notamment les jeunes, ne sont pas oubliés par la République, confirmant ainsi l’engagement de l’Etat envers la région.
Djè Olivier s’est dit « témoin privilégié » des actions de l’Etat, envers les jeunes de Gagnoa et l’ensemble des jeunes de la région du Gôh, exprimant son désaccord avec ce qui se dit dans la presse.
Selon lui, depuis la mise en place du Conseil national des jeunes par l’État de Côte d’Ivoire en 2017, jusqu’à ce mois d’août 2024, de nombreux projets en faveur de la jeunesse ont bénéficié de financements. Ces initiatives ont été soutenues tant dans le cadre des programmes dits “projets structurants”, qui engendrent des sous-projets, que dans celui des programmes AGIR pour les jeunes.
Il a donné l’exemple de la jeunesse d’Ouragahio, qui a bénéficié d’un financement de 50 millions de F CFA pour la mise en place d’une station mobile implantée dans une zone stratégique, et qui alimente les autres gros villages, par le biais de jeunes détaillants. Un autre financement de 20 millions F CFA, a été accordé aux jeunes de Zahibohio, qui ont installé une unité de transformation de manioc en attiéké déshydraté, bien sec exporté hors du pays.
Quant aux jeunes de Bayota, ils ont été financés à hauteur de six millions F CFA, pour un étang piscicole. Ceux de Galébré, ont bénéficié du financement pour la mise en place d’un pont bascule, pour l’achat de graine, hévéa.
Kimou Olivier a rappelé que le “Programme Agir pour les jeunes” a bénéficié à 605 jeunes du Goh, pour un financement global de 447 millions de F CFA tandis que l’avènement du Projet emploi-jeunes et développement des compétences (PEJEDEC) a engendré un financement à hauteur de trois milliards de F CFA. En outre, De 2017 à 2024, 305 permis de conduire toutes catégories ont été financés à travers l’emploi jeunes.
« Je donne un peu raison aux jeunes qui boudent et qui ont le sentiment que rien n’est fait alors que beaucoup a été réalisé », a-t-il observé, estimant qu’une lucarne doit être faite par les autorités, afin de pouvoir échanger avec les jeunes, notamment ceux organisés par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le CNJCI. Il s’agit de la faitière et le creuset de l’ensemble des aspirations de jeunesse.
Pour lui, il est important que les élus des collectivités puissent rencontrer ces jeunes et leur communiquer le travail de l’Etat dans la région. leurs témoignages vont donner de la visibilité à l’action terrain.
(AIP)
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