Yamoussoukro, 25 août 2024 (AIP) – Les populations Akouès de Yamoussoukro ont exprimé le samedi 24 août 2024, leur mécontentement face aux attaques répétées de leur chef de canton, Nanan Boigny N’dri III, dans la presse et sur les médias sociaux.
Lors d’un rassemblement dans un hôtel de la capitale politique ivoirienne, des jeunes, femmes et chefs traditionnels Akouès ont manifesté leur colère et exprimé leur soutien sans faille au chef de canton, qui est également ministre et gouverneur du district autonome de Yamoussoukro.
« Notre leader, en tant que chef traditionnel, s’appelle Nanan Boigny N’dri III, le chef de canton des Akouès. C’est l’État de Côte d’Ivoire qui lui a délivré l’arrêté le désignant comme chef de canton légalement. On ne peut pas insulter notre chef de canton publiquement et ensuite nous appeler pour dire que nous sommes amis », a déclaré le porte-parole des chefs, Nanan Djè Djè Wé II, pour planter le décor.
Il a ajouté que les Akouès, nourris à la paix depuis longtemps, n’ont de leçons de paix à recevoir de personne. « Nous sommes nés dans la paix, nous évoluons dans la paix et nous connaissons les effets positifs de la paix », a-t-il souligné.
« Il faut faire très attention. Nous devons être prudents car le désordre, on sait quand il commence, mais on ne sait pas quand il se termine. Nous sommes des frères », a-t-il conclu, en tant que représentant de tous les chefs Akouès.
Lui emboîtant le pas, Diby Affouè Thérèse, pour les femmes, et Tanoh Koffi Etienne, au nom de la jeunesse du district autonome de Yamoussoukro, ont appelé « tous ceux qui menacent la paix à Yamoussoukro » à travers les attaques contre le ministre-gouverneur Augustin Thiam à se ressaisir.
« Il n’est pas possible de se réclamer de l’Houphouétisme tout en tenant des propos ou en agissant de manière à détruire l’harmonie et la paix dans notre cité », a notamment déclaré le représentant des jeunes.
« Il est humain de se tromper. Toutefois, il est diabolique de persévérer dans l’erreur. Nous demandons aux fauteurs de troubles de respecter notre chef de canton, car, à travers lui, c’est nous que vous respecterez », a conclu Tanoh Koffi Etienne.
(AIP)
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