Aboisso, 27 août 2024 (AIP) – Les syndicats des transports et les collectivités locales de Côte d’Ivoire et du Ghana ont été sensibilisés sur le travail forcé lors d’un atelier organisé, mardi 27 août 2024, à Aboisso pa l’ONG Vérité.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’indicateurs du travail forcé (FLIP), qui a pour objectif de renforcer les capacités des gouvernements, du secteur privé, des syndicats et de la société civile en vue de combattre le travail forcé et le trafic de main-d’œuvre en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Bénin, selon la directrice pays de l’ONG Vérité, Élisabeth Garland.
La campagne vise à évaluer les actions des Groupes de travail techniques (GTT) engagés dans cette lutte, à sensibiliser les autorités et les communautés aux dangers du travail forcé et de la traite des personnes, et à renforcer les compétences pour mieux identifier et signaler les cas de travail forcé.
Mme Garland a précisé que le projet FLIP s’appuie sur 15 indicateurs du travail forcé, répartis en deux groupes, le travail involontaire et la menace de sanctions. Le travail involontaire comprend des situations telles que les salaires insuffisants ou inexistants, les heures supplémentaires non consenties, et les changements d’employeur imposés. La menace de sanctions couvre, entre autres, les restrictions de circulation, les violences ou menaces contre les travailleurs et leurs familles, ainsi que l’asservissement par la dette.
Le secrétaire général adjoint de la préfecture d’Aboisso, Akoi N’guessan Jean, représentant le préfet de région, a appelé à la mise en œuvre des recommandations issues de cet atelier pour renforcer la lutte contre le travail forcé et la traite des personnes.
L’atelier a rassemblé élus, forces de l’ordre, cadres, syndicats de transporteurs et membres de la société civile. La campagne se poursuivra jusqu’au 30 août. Après Aboisso, l’ONG se rendra mercredi à Noé pour la même activité, a-t-on appris.
(AIP)
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