Yamoussoukro, 30 août 2024 (AIP) – Le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (SYNESCI), Ekoun Kouassi, a affirmé jeudi 29 août 2024 à Yamoussoukro que son mouvement n’écarte pas l’idée d’une grève à l’échelle nationale en 2025 si sa revendication principale du moment, la prime trimestrielle pour les enseignants, n’est pas satisfaite.
« Sachez que pour la nouvelle rentrée, nous allons véritablement mettre l’accent sur l’obtention des primes pour les enseignants. Si nous devons aller en arrêt de travail pour obtenir nos primes, nous n’hésiterons pas. Ce n’est pas notre souhait, mais cette année il sera trop tard. C’est maintenant ou jamais », a déclaré M. Ekoun dont l’organisation est en congrès ordinaire dans la capitale politique.
« Nous disons que l’élégance de la justice sociale commence par des primes aux enseignants. Plus tard, il sera trop tard, nos primes c’est maintenant », a-t-il affirmé à la presse, reprenant les slogans qui inondent la salle où se tiennent les travaux.
Selon lui, la trêve sociale signée par le gouvernement et les organisations syndicales, dont le SYNESCI est partie prenante, n’exclut ni les nouvelles revendications, ni les grèves.
« La trêve sociale indique que nous devons obtenir des acquis par le dialogue social. Sachez que depuis deux mois, nous avons terminé les discussions sectorielles au niveau du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Nous avons déposé nos revendications sur la table de Mme la ministre, dont les primes pour les enseignants. Nous attendons une réponse », a-t-il révélé.
(AIP)
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