Abidjan, 03 mai 2021 (AIP) – Le secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs de Cote d’Ivoire (UNATRCI), Yves Kodibo, a souhaité, lors de la fête du travail, une revalorisation de l’indice de référence de base des salaires des fonctionnaires, qui doit passer de 233 fcfa à 500 fcfa en tenant compte de niveau de la vie des populations et des conditions de vie des travailleurs.
Pour le porte parole de ce syndicat, Kolibo Yves, l’Etat doit, notamment, doter, la fonction publique, d’un nouveau statut, et veiller à la liberté syndicale.
L’augmentation, pour les fonctionnaires, de l’allocation familiale à 5000 fcfa au lieu de 2500 fcfa par enfant et du coût du transport de 5000 à 30 000 f, au même titre que les travailleurs du privé, doivent êtres actés, selon le responsable de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’ivoire (FESACI), Traoré Dohia.
Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), Kouadio Barthélémy, a préconisé, par ailleurs, que l’Etat supprime les impôts sur les pensions des retraites. Selon le responsable de l’UGTCI, les responsables syndicats doivent être traités avec respect et ne pas être considérés « comme de gibiers à pourchasser ».
En réponse à ces revendications, le samedi 1er mai 2021, le Premier ministre, Patrick Achi a réitéré la volonté du gouvernement de les prendre en compte, au cours des rencontres périodiques prévues, dans le cadre de l’amélioration des conditions des populations.
“Nous nous retrouverons, tous les six mois, pour évaluer l’état d’évolution de la prise en compte de vos revendications”, a déclaré le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara.
(AIP)
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