Abidjan, 26 sept 2020 (AIP)- Les climats chauds et humides, la faible densité, la mobilité de la population ainsi que des populations plus jeunes sont les principales raisons pour lesquelles l’Afrique a été épargnée par l’augmentation des cas de coronavirus, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Alors que l’Europe et les Amériques sont confrontées à un nombre élevé de cas, les infections ont diminué dans de nombreux pays africains. Outre les facteurs sociaux et environnementaux en faveur du continent, l’Oms a salué l’action « décisive » prompte des nations africaines dès le début de l’épidémie. Toutefois, certains pays voient encore le nombre de cas augmenter, tel que l’Afrique du sud.
« L’Afrique n’a pas connu une propagation exponentielle de Covid-19 comme beaucoup le craignaient au départ. La tendance à la baisse que nous avons observée en Afrique au cours des deux derniers mois est sans aucun doute un développement positif et témoigne des mesures de santé publique énergiques et décisives prises par les gouvernements de la région », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. « Cependant, le faible niveau de dépistage reste préoccupant en Afrique, une poignée de pays étant responsables de la majeure partie des tests effectués », a-t-elle relevé.
Les derniers chiffres montrent que près de 1,5 million de personnes en Afrique ont été confirmées comme ayant contracté le coronavirus, avec environ 35 000 décès. Les États-Unis, le pays le plus touché au monde, ont connu près de sept millions de cas et plus de 200 000 décès.
Selon l’OMS, au cours des quatre dernières semaines en Afrique, soit la mi-août à la mi-septembre, 77 147 cas ont été enregistrés, contre 131 647 au cours des quatre semaines précédentes. Aussi, l’OMS exhorte les pays africains à maintenir les mesures de santé publique et met en garde contre tout relâchement.
(AIP)
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