Niakara, 17 déc 2021 (AIP)- La qualité du coton-graine reste « un défi majeur » pour chaque groupement de producteurs pour cette campagne 2021-2022, a souligné le secrétaire d’une OPA à Niakara, Yadou Soro Dramane dans un entretien à l’AIP vendredi 17 décembre 2021, déplorant la « mauvaise conservation » des récoltes par certains membres.
« Malgré les recommandations strictes des conseillers agricoles et les interpellations des responsables de l’OPA, certains membres continuent de mal traiter leurs récoltes, avec des conservations à même le sol et l’exposition du coton-graine aux intempéries », déplore M. Soro Dramane.
Un constat « récurrent » décrié par de nombreux présidents d’OPA affiliés à la compagnie ivoirienne de coton (COIC), l’unique société d’égrainage opérant dans la région du Hambol, et ce, depuis l’avènement du zonage dans la filière coton en Côte d’Ivoire.
» Nous sommes très regardants quant à la qualité des récoltes fournies par chaque membre, car l’on ne saurait pénaliser la majorité de nos cotonculteurs pour quelques agriculteurs véreux, irrespectueux des bonnes pratiques agricoles pourtant obligatoires », a affirmé Dominique Yéo, président d’une OPA à Niakara.
La campagne cotonnière 2021-2022 suit son cours dans le département de Niakara, le prix fixé aux producteurs étant de 300 FCFA /kilogramme pour le coton-graine de 1er choix contre 275 FCFA/ Kg pour celui dit de 2ème choix.
Des cours, homologués par le Gouvernement, qui restent inchangés par rapport à la campagne 2020-2021 écoulée.
Avec plus de 550 000 tonnes de coton-graine sur la période 2020-2021, la Côte d’Ivoire est devenue le 2ème pays producteur de coton africain après le Bénin.
(AIP)
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